• "Pour Charlemagne, les écoliers doivent fermer livres et cahiers".

    Mais alors, que vont-ils ouvrir ce jour-là ? Ni livres ni cahiers, d'accord. C'est passé de mode, les livres et les cahiers, il faut passer à autre chose ! Ouvrons, ouvrons les tablettes tactiles ! Tablette tactileLe tactile, c'est facile ! Ludique ! On travaille en s'amusant, on bosse en twittant, on étudie l'anatomie animale avec fesse de bouc ! Mon prof d'anglais est à San Francisco, la géographie s'apprend sur Google Earth et pour faire du sport, je m'enferme dans les chiottes avec Zumba Fitness "latino" sur ma Wii ...


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  • BON ANNIVERSAIRE à ... :

    MOZART !
    Le petit Wolfgang Amaedeus a aujourd'hui 256 ans alors que Lewis Carroll n'en a que 180 et Edith Cresson, elle, seulement 78.

    Né à Salzburg en Autriche, il mourut jeune le 5 novembre 1791 à l'âge de 35 ans mais après avoir écrit plus de 600 œuvres musicales.

    Mozart


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  • J'habite une rue commerçante.
    Il s'en passe de belles ! Jugez-en plutôt :

    Le boucher est venu me tailler une bavette : Le pâtissier s'est tapé une religieuse en un éclair, le volailler craint qu'il y laisse des plumes. Le charcutier est une pauvre andouille qui a épousé un boudin. L'ordonnateur des pompes funèbres se torche à la bière mais c'est le menuisier qui chope la gueule de bois. Le vétérinaire a attrapé un chat dans la gorge

    Chat gorgeet ça lui occasionne une fièvre de cheval. Le boulanger est dans le pétrin depuis qu'il s'est fait rouler dans la farine. Le plombier fume des joints et sa fille a épousé le marchand de chaussures en grandes pompes. Pire encore, le bûcheron chante Dutronc aussitôt que le bijoutier lâche une perle et le coiffeur coupe les cheveux en quatre ce qui rend le facteur totalement timbré !


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  • "Beau temps à la Saint-Julien promet abondance de biens."

    Vaches maigres

    Bon, il fait moche.
    C'est "les vaches maigres" qui recommencent ...


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  • Cet objet est d'époque victorienne. C'est un capteur de larmes, généralement utilisé par une veuve. Dès le jour de l'enterrement, la veuve recueillait ses larmes dans cet objet, pendant toute une année.
    Elle portait cet objet autour du cou.

    À la date anniversaire de la mort du mari, elle versait les larmes conservées sur son tombeau. C'est beau, tragique, et prolonge la souffrance à des fins rituelles. Toutefois, c'est assez poétique.

    larmes-sandra.jpg


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  • femme-et-eau

    Je me suis noyé dans l'océan de tes yeux
    J'ai plongé mes doigts dans tes cheveux
    Tu m'as jeté un sort
    Et j'ai cru nager sur ton corps
     J'ai laissé flotter mes lèvres
    Sur tes épaules nues
    Ce voyage fut un long rêve
    Qui m'a porté aux nues
    Tu m'as jeté un sort
    Et j'ai cru nager sur ton corps
     J'ai pris tes bras pour des rames
    Qui s'ouvraient à mon âme
    Je t'ai sentie tellement femme
    Qu'en moi redoubla la flamme
    Tu m'as jeté un sort
    Et j'ai cru nager sur ton corps
     Ta bouche sur la mienne s'est posée
    Humide et douce elle m'a gardé
    Et m'a offert le miel de ta salive
    Qui coule en moi telle une eau vive
    Tu m'as jeté un sort
    Et c'est toi qui nage dans mon corps





    Cyr


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  • Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,
    Traversé çà et là par de brillants soleils ;
    Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,
    Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.

    Voilà que j'ai touché l'automne des idées,
    Et qu'il faut employer la pelle et les râteaux
    Pour rassembler à neuf les terres inondées,
    Où l'eau creuse des trous grands comme des tombeaux.

    Et qui sait si les fleurs nouvelles que je rêve
    Trouveront dans ce sol lavé comme une grève
    Le mystique aliment qui ferait leur vigueur ?

    - Ô douleur ! Ô douleur ! Le temps mange la vie,
    Et l'obscur ennemi qui nous ronge le cœur
    Du sang que nous perdons croît et se fortifie !
    [ L'ennemi ]
    Poèmes de Charles Baudelaire

    NOUVELLES-FLEURS-004.jpg


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  • vendanges_02f.jpg

    Cette maison où je vis fut la maison d’un viticulteur, mon arrière grand-père maternel.
    A cette époque la maison était ferme, il y avait la cave, qui est maintenant le garage, que j’ai connue dans mon enfance, avec le pressoir carré, dont j’ai eu tant de peine à me séparer, mais cette cave contenait la récolte d’une année de mes grand-parents donc je suppose que si c’était son métier, il devait y en avoir une autre, je suppose aussi qu’ils avaient au moins un cheval et une vache ? La famille .. nombreuse ... devait vivre dans une ou deux grandes pièces ? je regrette de n’avoir point demandé à mémé. Du temps de mon grand-père, la vigne c’était sacré. Ca demandait un énorme travail, la taille, dépater ? charruer, c’était le père Chiron qui venait avec son cheval. Puis il y avait les vendanges ... et là, quelle belle journée. Depuis la veille, les femmes étaient en cuisine ... en général c’était tête de veau entière ? je me souviens de la langue de boeuf de maman, à la sauce Madère, quel délice ... J’ai le souvenir de belles journées. Mon grand-père travaillant, c’était le samedi, il y avait mon père, des copains de pépé, du chantier. Nous commencions de bonne heure, je prenais toujours l’autre côté du rang de mon grand-père ... c’est épuisant de couper ces grappes, les rangs sont bas. Nous mettions les grappes dans des baquets fabriqués par Pépé avec R.C. peint dessus, ses initiales. Un homme passait dans les rangs avec la hotte, le baquet était vidé, puis la hotte dans des baquets plus grands, foulés avec un énorme pilon ... Vers 10 heures, les femmes arrivaient avec le panier plein de charcuterie et du vin blanc, nous allions nous asseoir sous les arbres, c’était le premier moment de détente. Un premier chargement était apporté à la cave et mis eu pressoir et c’était à Pépé qu’était réservé le va et viens, le tic tac de la presse ... le matin il était très alerte, le soir un peu moins ... Puis ce premier jus si sucré, si collant qui coule dans un autre baquet, cette odeur de mout ... Nous mangions le plus tard possible, souvent sous la tonnelle, le repas était long et lourd et bien arrosé alors le travail, l’après-midi était moins rentable ... Tous les crus ne se cueillaient pas le même jour .... Et le soir tout ces hommes étaient bien fatigués, le dos moulu bien sûr, mais un tantinet ivres aussi ...
    Quand grand-père est mort, papa a pris la suite, mais avec lui la joie avait disparue ... boulot-boulot ... pourtant il l’aimait bien la vigne, c’était la communauté des vendanges qu’il n’aimait pas, les chiens ne font pas des chats, j’ai la solitude paternelle !
    Je garde un merveilleux souvenir de ces temps anciens où j’habitais encore dans un village avec battages et vendanges ... maintenant c’est une banlieue dortoir !
     
     


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  • Kyung Soo Kim

    http://www.parisbeijingphotogallery.com/main/kyungsookimworks.asp
    Je trouve ces tableaux magnifiques, à la fois compassés et vivants. La richesse des tissus, la finesse des lins blancs ... Comme un rêve ... un voyage imaginaire !







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  • Shirtwaists.jpg

     

    James Rieck                               

     

    Le peintre qui n'aime pas les visages !

    Il est né à Pittsburg et réside à Baltimore ...

    Ses peintures ressemblent à des photographies ...

    Ses modèles vivent à travers leurs corps !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     



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