• Un été, nos jeunes amis nous disent : "Nous allons vous emmener dans un village où la maman d'Isabel était insitutrice et où elle a connu son mari". Nous avons quitté Lisbonne, vers le nord, je crois ... je ne sais plus combien de temps nous avons roulé, plus ça allait, plus nous nous éloignions de la civilisation, les routes devenaient des routins, la région était escarpée, ça ressemblait à l'Atlas marocain. Puis ce fut un chemin, juste la place pour la voiture, puis le village ... quelques maisons ... une petite, toute petite école. Les maisons construites comme dans les villages de montagne, l'hiver devait être froid, l'habitat à l'étage et les bêtes au rez-de-chaussée ... Je pense qu'l y avait l'électricité, mais pas l'eau courante, toute l'eau, il fallait aller la chercher sur la place centrale, une jolie fontaine. Un autre monde en 1980. Nous n'avons pas séjournée dans cet endroit, mais dans une bourgade un peu plus ... moderne. Un village au milieu d'un monde escarpé et agricole. Pas une boutique mais ils venaient d'ouvrir un café coopérative, tenu par les habitants et qui le soir prenait vie et ce couple de Français, ça les passionnait ... De la maison où nous logions, nous voyons les hommes et les femmes partir travailler dans les champs, revenir avec une charge sur les épaules et ça nous rappelait la nuit au caravensérail dans les gorges marocaines du Todra ... Un Portugal sauvage et de toute beauté, loin des circuits touristiques habituels ... le Portugal des Portugais, j'ai eu cette chance.

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  • Garas-reais.jpg

    Sarcelle : ma gallinette à major,
    Grue de la paix,
    Moi, le marabout tabou policier,
    Je spatule le temps,
    A la recherche d'un fils de pélerine :
    Un faucon patriote qui tombe à pic,
    Un soi-disant héron de la guerre
    Qui m'a joué un vautour pendable
    A propos d'une poupée cigogne moscovite.
    En blanche échasse gardée, ma flamant rose, je lui avais déclarée.
    Dire qu'avec elle, j'étais macareux comme un pinson d'en haut !
    Bah ! Une de perdrix, dix de retrouvées, me dis-je tout bas
    Et hulotte en emporte le vent, encore ne dit-on ?!
    Mais au fond de moi, une petite linotte de musique
    Me demande de me faire l'avocette du diable.
    Elle doit-être en pétrel dans de beaux draps !
    La condition bécassine et qua non de ma tranquillité :
    Mettre à l'ombrette, le faucon damné,
    Parce que c'est un dangereux corfou à lier !
    Dans tous les casoars,
    Je dois partir à l'épeiche à l'information.
    Voilà, j'étourneau tour du pot
    Où le faux condor dîne.
    Pélican je ne m'y attends plus guère,
    Je touche au butor.
    Puis l'outarde me monte au nez,
    Tu parles d'un nandou, j'ai été dupe !
    Quel canard !
    Albatros c'est trop !
    Je me traite de tous les noms d'oiseaux,
    Car je me suis bien fait huppe !
    Ce sale rapace m'a conduit à un colibri piégé !
    Je ne suis pas en cormoran fin, mais gerfaut que je courvite !
    Ce qui m'effraie le plus à la fauvette ? : Etre marabout de souffle évidemment !!!

    Chevalier Dupin

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    Enfin,je l'ai retrouvé.
    Je suppose que ce fut mon premier jouet ...
    Il était de cette couleur, bourré de paille.
    Je l'ai gardé jusqu'à mes 15 ans ... nous dormions de concert lol
    Le poil était usé, les coutures pétaient et la paille sortait de partout.
    Je suppose qu'on m'a conseillée vivement de le mettre à la poubelle ...
    Mais comme j'aimerais l'avoir encore ... comme un souvenir de ce doux temps.
    comme la mèche de mes cheveux longs de mes 17 ans ...

    Il a, autour du cou, la clé du Paradis, où il m'attend, mais je ne suis pas pressée.


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  • La cafetière Chemex, c’est un peu l’ancêtre de la cafetière. Inventée aux États-Unis par le chimiste Peter Schlumbohm dans les années 40, sa simplicité de conception et ses matériaux neutres en ont fait un des objets phares du courant artistique Bauhaus.

    cafetiere-chemex-vintage-neest-1-528x485.jpg


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  • soutien-gorge-fleurs-tulle-shopbilder-comonline.jpgC'est le printemps et les boutons fleurissent dans les balcons !
    La fleur noire est le fantasme de tout horticulteur, car elle n'existe pas sans manipulation génétique.
    Ce SG bourgeonné est à porter en privé, libéré de toute contrainte vestimentaire, et non sous un corsage sous peine de laisser visible des saillies peu glamour.
    Et il est fort à parier que certains messieurs adoreraient se transformer en petite abeille butineuse...


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  • Petar Pismestrovic, Kleine Zeitung, Austria
    François Hollande Français moyen est en tête.


    Arend Van Dam, politicalcartoons.com
    La France veut sortir Sarkozy !
    Hajo de Reijger, The Netherlands
    Mais la lutte continue.

    Petar Pismestrovic, Kleine Zeitung, Austria
      Les neo-nazis gagnent du  terrain en Europe.

     


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  • Cette Espagne que j'ai tant aimée, que j'aime toujours autant ...

    Finance en berne. L'Espagne est confrontée à une « crise de proportions immenses », a dit hier le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Garcia-Margallo. Depuis mercredi soir, les mauvaises nouvelles pleuvent sur le pays. L'agence de notation financière Standard & Poor's (SP) a baissé de deux crans la note de la dette souveraine du pays, de « A » à « BBB + », comme l'Italie. C'est-à-dire à quelques crans seulement de la catégorie spéculative. Elle y a ajouté une perspective négative, redoutant des dérapages budgétaires plus importants que prévu. Conséquences immédiates : emprunter de l'argent coûte encore plus cher pour alimenter les caisses de l'État. Les taux, sur dix ans, ont grimpé hier à 5,908 %, contre 5,811 % la veille. À titre de comparaison, ils sont à 2,993 % en France, et à 1,671 % en Allemagne.

    Emploi en berne. Hier matin, l'Institut de statistiques a révélé que le chômage venait de franchir un niveau jamais atteint depuis vingt ans : 24,44 %, un record parmi tous les pays industrialisés. Près d'un Espagnol sur quatre est sans emploi, et même un jeune sur deux. Une situation sociale et humaine dramatique.

    Croissance en berne. Et, lundi, le même institut confirmera l'entrée en récession du pays, pour la seconde fois en trois ans. Concrètement, après un recul de 0,3 % de la création de richesses (le Produit intérieur brut, PIB) au dernier trimestre 2011, le taux de croissance reculerait à nouveau de 0,4 % au premier trimestre 2012. Et c'est sans compter les inquiétudes que suscitent les banques espagnoles, et les actifs immobiliers toxiques, dont certaines sont encore chargées...

    Horizon en berne. Aucun espoir de croissance ne pointe à l'horizon, avant 2014. Le gouvernement vient de prendre des mesures d'économies budgétaires de 42 milliards d'euros pour l'année. Il poursuit sa stricte ligne de rigueur, avec des objectifs draconiens : réduire le déficit public de 8,5 % à 5,3 % du PIB cette année, puis à 3 % du PIB l'année prochaine. « Trop sévère », préviennent, depuis longtemps, nombre d'économistes. En dégradant la note de la dette du pays, S & P a, elle-même, clairement fait savoir qu'elle ne croyait pas l'Espagne capable de tenir de tels objectifs. « La situation en Espagne est en train de se muer en situation à la grecque : la récession est tellement profonde que, quand vous faites un pas en avant vers l'austérité, cela vous amène deux pas en arrière », analyse Stephen King, économiste en chef d'HSBC.

    Changement de cap ? Avec une économie aussi déprimée, le pays peut-il réellement espérer réduire ses déficits ? Une certitude : la situation de l'Espagne va donner du grain à moudre à ceux, de plus en plus nombreux, qui critiquent les politiques du « tout austérité ».

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  • Le gaz de schiste, c’est bel et bien fini, non ? On s’en souvient : en juillet dernier, le gouvernement fait voter une loi interdisant la fracturation hydraulique. Les opposants poussent un ouf de soulagement. Erreur : c’est reparti !

    Sur la soixantaine de permis de recherche, seuls les quatre qui annonçaient ouvertement recourir à la fracturation hydraulique ont été retirés. Comme par hasard autour du Larzac, épicentre de la mobilisation… Et actuellement, plus de 70 permis sont à l’étude au Bureau exploration-production des hydrocarbures, tandis que 14 nouveaux permis concernant le Bassin parisien, la Lorraine et l’Aquitaine arrivent en fin d’instruction. Par quel prodige ? « La loi interdit la fracturation hydraulique », précise-t-on au ministère de l’Écologie, « mais elle n’interdit pas d’aller chercher le gaz de schiste ». Nuance.

    Pour mémoire : ces fonds de tiroirs des gisements pétroliers, dits non conventionnels, sont accessibles à condition d’aller fracturer la roche-mère jusqu’à 4 kilomètres de profondeur, et au prix fort (consommation moyenne de 15 millions de litres d’eau par puits, pollution des nappes phréatiques par des adjuvants chimiques, séismes, voire, en prime, quelques effets spéciaux explosifs à la sortie du robinet). « Comme la loi interdit la technique d’exploitation sans la définir, et non l’exploitation elle-même », explique Hélène Bras, avocate de la Coordination nationale des collectifs contre les gaz et huile de schiste, « les pétroliers se livrent à une véritable escroquerie intellectuelle pour la contourner. Pour obtenir un permis de recherche, il leur suffit simplement d’éviter les mots qui fâchent ». La « fracturation hydraulique » et son complice, le « forage horizontal ».

    On assiste donc, depuis quelques mois, à un véritable concours de figures de style. Les compagnies qui viennent d’obtenir les 14 nouveaux permis, pourtant spécialisées dans les gaz et pétrole de schiste, ont franchi l’instruction grâce à une simple périphrase : « recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux ». D’autres sociétés, euphémisantes, font état de « forages conventionnels ». La société Vermilion, elle, parle de « techniques conventionnelles » appliquées à des « gisements non conventionnels ». Exxon Mobil se contente, sur le site d’information qu’il finance, d’un synonyme, la « stimulation hydraulique ». Et personne ne sait ce que cachent ces formulations, puisque les pétroliers s’abritent derrière le secret industriel…

    Autre ruse, qu’explique Dominique Jourdain, membre du Collectif Carmen, dans l’Aisne : « Si les pétroliers investissent des millions dans ces plates-formes, c’est dans l’espoir de les voir se transformer en "puits expérimentaux", ce qui leur permettra de faire de la fracturation ». Car, si l’article 1 de la loi interdit la fracturation hydraulique, son article 2 crée une commission susceptible de l’expérimenter « à des seules fins de recherche scientifique sous contrôle public ». Et ce en application du principe de précaution, justifie le gouvernement sur son site : le seul moyen d’en connaître les risques, c’est de tester. Imparable.

    Cette pratique se limitera-t-elle à un « site expérimental », comme le disait sans s’attarder François Kalaydjian, représentant de l’Institut Français du pétrole (France Culture, le 6/04) ? Pas sûr : le rapport du Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies préconise de tester la fracturation hydraulique dans « des forages pilotes sur chaque bassin », l’implantation de ces forages étant « à définir en cohérence avec les besoins des oprérateurs concernés ». Du sur-mesure ! Sauf que la loi, votée précipitamment, est si contradictoire que, assure Pierre-Antoine Lachal, du ministère de l’Industrie, il faudra de nouveau la changer pour pouvoir réellement procéder aux expérimentations.

    Depuis le 21 mars, les citoyens disposent de quatre-vingt-dix jours pour « formuler leurs observations » concernant les 14 nouveaux permis, via le site Internet du ministère de l’Écologie. « Le gouvernement tiendra compte de ces observations », assure Pierre-Antoine Lachal. Oui, mais quel gouvernement ?

    Le Canard Enchaîné N° 4774 du 25 avril 2012

    Altermonde-sans-frontières


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  • Le jour du 1er tour de la présidentielle, hasard sans doute, Johnny Hallyday confiait au Journal du dimanche qu’il n’aurait jamais dû se mêler de politique.

    Je me suis dit tiens, Johnny serait-il devenu raisonnable avec l’âge ? Et puis voilà que Le Canard enchaîné nous apprend que « le chanteur abandonné » devrait neuf patates au fisc. Moi qui croyais bêtement que Johnny agissait à l’affect, je découvre au contraire qu’il est un fin et rusé analyste.

    Ne pas appeler à voter pour son pote Nicolas comme il l’avait fait en 2007, n’est-ce pas une manière d’anticiper la défaite et de signifier à Hollande qu’il ne lui est a priori pas hostile ? Une douce attention qui mériterait bien une faveur… fiscale !

    Bruno Testa
    for lunion.presse.fr
    altermonde-sans-frontière


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  • Quand on a peur de quelqu'un, on croit facilement le mal qu'on dit de lui.
    Marcel Pagnol

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