• Le cimetière joyeux de Săpânța est un cimetière ayant la particularité d'avoir ses tombes ornées de croix en bois, peintes en couleurs vives, avec un dessin représentant une scène de la vie, une activité de la personne inhumée ou bien les causes de son décès, accompagné d'un poème, parfois nostalgique, parfois humoristique, dédié à la mémoire du mort.
    Ce cimetière se situe dans le village de Săpânța, dans le Maramureș au nord de la Roumanie.
    Ce cimetière est différent des autres cimetières de Roumanie car les Roumains, comme les autres chrétiens d'Europe en général, considèrent la mort comme un moment très solennel. Tout a commencé en 1935 quand un artisan local, Stan Ioan Pătraș, a sculpté la première épitaphe sur une croix de chêne décorée dans des couleurs vives. En 1960, le cimetière en comptait déjà près de 800. Pătraș s'est inspiré des croyances des Daces enseignées en histoire à l'école. La religion dace (culte de Gabeleisos et de Zalmoxis, présentant, selon Hérodote, des traits que l'on retrouve aussi chez les Pythagoriciens et dans l'Orphisme) se basait sur l'immortalité de l'âme, et la mort était vécue comme un moment de joie et de fête, un passage de la vallée des larmes qu'est la vie terrestre, vers une vie meilleure.
    Depuis longtemps et encore en 2012, c'est un cimetière très visité et c'est l'une des grandes attractions touristiques de la région.

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    Dans mes yeux
    Qui cherchent tes yeux
    Vois la pureté de mon âme
    Et l'ardeur de ma flamme.

    Sur ma bouche
    Qui rencontre ta bouche
    Enivre-moi de volupté
    Donne-moi des baisers

    Que tes mains
    Qui prennent mes mains
    Sentent mon coeur brûlant
    D'un feu ardent

    Sur ma gorge frémissante
    Promène tes lèvres caressantes
    Mon corps sans armure
    Est resté chaste et pur.
    Michelle Meyer


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    Je veux vous embrasser.
    Des baisers voluptueux. Ou d'anges. Ou d'étoiles.
    Ou d'autre chose. Je ne sais pas.
    Les poèmes d'amour n'ont pas de sens pour moi.
    Les poètes disent des choses comme "Vos dents sont des fleurs."
    ou "Vos yeux sont des miracles." Mais vous
    n'êtes pas un miracle. Ou une fleur. Vous
    êtes un homme avec un beau sourire
    et un cœur fragile. Venez m'embrasser.
    Je vous désire, je désire le miracle de votre corps
    à côté de mon corps.


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  • Une plage cachée est une forme de relief le long du rivage d'un océan, de la mer, d'un lac ou d'une rivière qui est difficile d'accès en raison de son éloignement ou parce que le terrain environnant est inaccessible. Les plages cachées sont de plus en plus recherchées par les touristes qui veulent passer du temps loin de la foule, avec laquelle ils vivent tous les jours. Voici quelques-unes des plus belles plages cachées du monde entier. Bateau indispensable lol

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  • Que faut-il faire pour ne pas se faire remarquer? Il y a quelques années un biologiste du nom de Bill Saidel a posé un nouveau regard sur certains poissons anciens, et s'est posé cette question et il a remarqué quelque chose d'inattendu. Et ce qu'il a remarqué soulève d'autres questions - sur ce que cela signifie de voir.
    De nombreuses créatures peuvent radicalement changer leur apparence pour se camoufler des prédateurs. Saidel a découvert que certaines de ces créatures ne changent pas leur apparence de beaucoup. Au lieu de cela, ils ont des trucs intégrés. Ils ont un modèle spécifique de la peau qui induit un observateur à mal interpréter ce qu'il voit. Quand vous voyez un de ces animaux contre un motif de fond, votre propre système visuel fonctionne à «remplir» les parties manquantes de la structure.
    "Tout en se tenant dans l'eau d'une plage hawaïenne, l'ami et son fils avait remarqué un poisson qui nageait  près du fond sablonneux. Lorsque le poisson a nagé sur un rocher, son corps semblait prendre le modèle de la roche. Cela s'est produit instantanément. Chaque portion de la peau du poisson a montré le modèle rocheux en passant par-dessus le rocher, avec la réapparition de la peau d'origine dès qu'il eut dépassé le rocher. "

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  • Mais c'est aussi celui du 1er avril lol
    Mary Toft, née Denyer, (vers 1701 - 1763) également appelée Mary Tofts, était une anglaise de Godalming, dans le Surrey, qui en 1726 a créé une controverse quand elle fit croire à des médecins qu'elle avait donné naissance à des lapins.
    Toft est tombée enceinte en 1726, mais fit une fausse couche. Fascinée par un lapin, elle a prétendu avoir donné naissance à des parties de cet animal. Le chirurgien local John Howard a été appelé pour enquêter, et après avoir extrait plusieurs parties d'animaux, il a notifié d'autres éminents médecins. Cette étrangeté est venue à l'attention de Nathaniel St. André, chirurgien de la cour du roi George Ier de Grande-Bretagne. Saint-André a enquêté et a conclu que Toft avait dit la vérité. Le roi a également envoyé le chirurgien Cyriacus Ahlers voir Toft, mais Ahlers resta sceptique. Devenue une célébrité, Toft a été emmenée à Londres et a été étudiée en détail. Après des examens intenses, et ne produisant plus de lapins, elle a finalement avoué la supercherie et a ensuite été emprisonnée.
    Le scandale et la moquerie publique qui ont suivi créèrent la panique au sein de la profession médicale. Plusieurs carrières de chirurgiens ont été ruinées et de nombreux travaux satiriques ont été produits sur l'affaire. Le satiriste et critique William Hogarth a notamment été critique à l'égard de la crédulité de la profession médicale. Toft a finalement été libérée sans inculpation et est retournée chez elle.

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  • Né en 1950. Vit et travaille à St Hilaire de Riez
    « Christian BOUSSARD ! : vous le découvrirez jazzman, aquarelliste de l’atlantique, de vieilles gares ou d’épaves, photographe, peintre d’un monde burlesque ou mettant en scène sur la toile des jouets vivants…
    La surprise est toujours présente là où l’âme transparaît… »

     

     

     

     


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  • MAT GA TRONG
    Panthéon: vietnamien
    Le soleil était le palanquin de cette déesse, six porteurs célestes l'emportaient dans le ciel chaque jour. Le palanquin Mat Ga Trong étaient décoré avec des images de coq sur certaines représentations et avec les images d'oies dans d'autres. Elle donne au monde la lumière et la chaleur pendant que ses serviteurs la transportent à travers le ciel. En été, ses six porteurs sont des hommes jeunes et virils qui prennent leur temps et flirtent avec la déesse pendant qu'ils l'emmènent. En hiver, ses six serviteurs célestes sont des hommes vieux et usés qui se précipitent avec Mat Trong Ga dans le ciel afin qu'ils puissent faire leur travail plus rapidement ce qui fait, par conséquent, que les journées sont plus courtes en hiver. Mat fils de Trong Ga est Nhi Ah dieu du feu et sa sœur est Trang Chim la déesse de la lune.

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  • Par Yves Paccalet

    Alexandre Vialatte, chroniqueur auvergnat, allait répétant que l’éléphant est irréfutable. J’en dirais autant du loup. C’est un animal prouvé, au contraire de la Licorne, de l’Hydre et du Catoblépas. De l’Ouroboros, du Barometz et du Léviathan.

    Il existe. Il remonte à la plus haute Antiquité. Il est vif, rusé et coruscant. Parfois hirsute. Il vous considère de ses yeux jaunes, pas forcément pour vous manger mon enfant, avec ses grandes dents et son bonnet de mère-grand. Il exhale une évidence logique et biologique. Zoologique. Morale. Quasi métaphysique. Il ne saurait être révoqué du monde, ni par le ministère du Gibier et des Accidents de Chasse, ni par l’Office national du Ski et des Fractures ; pas davantage par le syndicat de la Chevrotine ou le groupement des Immeubles de Béton dans la Montagne. À moins que l’homme ne décide de se supprimer lui-même de la surface de la Terre.

    Le loup est irréfutable… Quiconque, une fois dans sa vie, a vu palpiter ses narines et frémir ses babines ; quiconque a dressé l’oreille vers les mêmes bruits de la forêt et échangé avec lui ne serait-ce qu’un regard furtif, devient une autre personne. Ou plutôt redevient ce qu’il fut avant l’invention du ministère des Accidents de Ski et des Balles de Carabine. Le loup et l’homme sont des bêtes sauvages, mais civilisées, composées de la même substance physique et passionnelle. Pétries de lait, de chair, de sang et de longs hurlements sous la Lune. Il suffit que ces deux mammifères s’aperçoivent, au coin du bois, pour se remémorer leur lointain cousinage. Ils occupent des niches écologiques analogues : grands prédateurs quand l’occasion se présente, amateurs de biftèque, ils font leur ordinaire de petits animaux et de plantes : mulots ou lapins ; escargots ou grenouilles ; myrtilles ou framboises… L’homme y rajoute du pomerol ou du Coca-Cola, selon ses moyens et son degré de civilisation.

    Les deux animaux s’organisent en familles et en clans. Ils forment, les uns des bandes, les autres des villages ou des partis politiques. Ils se parlent dans un langage chanté-modulé qui donne le frisson, l’hiver, dans le Grand Nord ; ou, le soir, à la Scala de Milan. Ils se caressent, se reniflent, se lèchent, se bécotent, respectent des codes compliqués, marquent leur territoire, se prosternent devant le chef, subissent la concurrence et s’envoient des coups de dents dans le dos de l’arbitre. Certains pratiquent l’altruisme. Quelques-uns imposent la terreur en arborant une petite moustache. Beaucoup passent leur vie la queue basse.

    Je ne me sens nullement loup pour l’homme, mais loup pour le loup et homme pour l’homme. Il m’arrive d’être homme pour le loup. Je me demande si le loup s’en félicite. Je constate, simplement, que l’homme et le loup ont des destins qui se croisent. Canis lupus et nous-mêmes partageons, depuis le Paléolithique, trop d’histoires et d’anecdotes, trop de légendes et d’aventures vécues de part et d’autre de la lisière du bois, pour que la cohabitation cesse faute de loups. Qui accepterait la mort de son frère ? Qui voudrait porter le nom de Caïn ? Depuis le Moyen Âge, nous exterminons nos semblables aux yeux jaunes. Nous les traquons, nous les piégeons, nous les empoisonnons, nous jetons les survivants au désert ou dans les vallées les plus reculées. Nous comprenons à présent que c’est une erreur écologique. Davantage : une faute morale. Un crime contre l’esprit. Presque un péché. Non seulement le loup est irréfutable, mais il est nécessaire. Si nous ne réussissons pas à lui faire un peu de place sur cette planète, cela voudra dire que nous n’en aurons plus pour nous-mêmes et pour nos enfants. Pour nos oeuvres, nos aventures, nos mythes, nos poèmes, nos symphonies, nos peintures, nos rêves – bref, pour ce qui nous a fait hommes avant que nous n’inventions l’Administration des Immeubles et Fusils Réunis.

    Demain, je marcherai dans la montagne. Je grimperai la pente sur la trace des loups revenus en France. Je chercherai dans la forêt, je pisterai dans les alpages. Je veux croire que l’un d’eux daignera me regarder de ses yeux jaunes. Je lirai dans ses prunelles la sauvage nécessité des hurlements sous la Lune.

    Terre Sauvage Hors-Série N° 16 - Mars 1994 "La planète des loups"

     

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  • J'ai pleuré, »répondit-elle, simplement,« et cela m'a fait du bien.
    Les larmes aident les femmes, comme de jurer aide les hommes !"

    bol


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