• Gamins et vieillards, oubliez le dentifrice

     

    Par Fabrice Nicolino

     Encore une belle étude, publiée dans la revue Environmental Science and Technology. Une équipe américaine a étudié des échantillons d’urine de 389 mères et leurs enfants, et y a découvert des traces de triclosan dans 70 % des cas. Passons des détails pourtant intéressants, et courons à la conclusion : les gosses qui se lavent les mains cinq fois par jour et se brossent les dents souvent ont bien plus de triclosan dans le corps que les autres.

    Est-ce ennuyeux ? Très. L’administration de contrôle, la Food and Drug Administration (FDA), a interdit l’an passé – l’étude était déjà lancée – le triclosan dans les savons, car ce pesticide est un perturbateur endocrinien, fortement suspecté, en outre, d’être cancérogène. Mais comme c’est un bon antibactérien et un bon fongicide, l’industrie l’a foutu dans des centaines de produits d’usage courant, comme les savons ou les cosmétiques. Colgate, qui commercialise de goûteux dentifrices au triclosan, a réussi l’exploit d’échapper à l’interdiction de la FDA. Comment ? Mystère insondable du lobbying.

    En France, où l’on dort à poings fermés, tout continue comme avant. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES), chargée de notre sécurité, n’a jamais jugé bon d’intervenir. On trouve donc légalement du triclosan, poison chimique, dans le dentifrice Colgate et des centaines de produits aussi quotidiens que les déodorants, les crèmes, les suppositoires, les savons. Encore merci, ô nobles savants et toxicologues officiels.

    Pour rappel, lire ou relire : Mais que fout donc l’Anses ? de juin 2013

    fabrice-nicolino.com
    Altermonde-sans-frontières

    Effets pervers ...

     


    votre commentaire
  • Les pervers

    Par Gérard Charollois

     

    Alors que des femmes et des hommes éclairés, généreux, à l’avant-garde de la société, s’interrogent sur les rapports de l’homme avec les autres formes de vie, des pervers jouissent encore de la souffrance qu’ils infligent aux animaux, nos frères en sensibilité et en devenir tragique. Deux activités ludiques, récréationnelles, vouées au spectacle, au jeu et à l’amusement traduisent cette perversité qui rappelons-le, dans sa définition objective, est le fait de jouir de la souffrance de l’autre. La tauromachie et la chasse prouvent l’insondable cruauté de quelques semblables de pure apparence.

    Prenons conscience du caractère névrosé de nos sociétés imprégnées de monothéismes punitifs, culpabilisants, sadomasochistes. Ce qui ajoute du positif au monde est inversement l’aspiration aux plaisirs et aux jours heureux.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article35256

    Les pervers ...


    votre commentaire
  • Il est moyen-moyen ...
    Je sens qu'il va être d'un grand variable !
    Belle journée !
    Perdre quelqu’un qu’on a aimé est terrible,
    mais le pire serait de ne pas l’avoir rencontré.
    Marc Lévy

    Dernier jour de juillet ...


    votre commentaire
  • Un chouette resto sur les bords de la Loire ...
    Bonne soirée !
    On a tous quelqu'un de qui on ne parle jamais.
    Quelqu'un qui nous importait tant, que même en respirant leurs noms,
    l'âme tremble avec ses souvenirs et ses peines.
    Nikita Gill

    Un temps en dents de scie ...


    votre commentaire
  • Recette du bonheur ...

    Et si c'était cela….

    Et si c'était cela la recette du bonheur ?

    Envelopper les plus belles parenthèses du passé et les laisser s'envoler vers le futur.

    Savoir apprivoiser ces milliers de sensations, de sentiments et de découvertes et les garder au fond de nous comme une assurance de paix en l'avenir.

    Se dire que malgré les moments de souffrance, il y aura toujours ce souffle apaisant d'air chaud qui nous enveloppera.
    Inconnu


    votre commentaire
  • Pluie d'été ...

    Elle aime surtout la pluie d’été…
    La pluie tiède et grise
    qui tombe en longues raies obliques sur la mer.
    Celle qui mouille à peine
    et dont on n’entend pas la voix.
    Elle ne cherche pas d’abri pour la fuir,
    mais lui tend son visage.
    A cause de sa douceur,
    elle sait, elle sent qu’elle existe.
    La pluie, dit-elle,
    lui fait don d’elle-même,
    ou lui rappelle ce coté tendre et méconnu de soi,
    ce libre mouvement de chute monotone,
    et cette sorte d’ondée légère
    qu’elle n’est plus
    depuis que le chagrin a fait main basse sur ses eaux.
    Jean-Michel Maulpoix


    votre commentaire
  • Le citronnier ...

    Sa canne,
    veinée comme une noix muscade,
    s’élève d’une caisse verte et carrée.
    Feuilles et fleurs sont roides,
    et ces dernières si parfumées
    que l'on dirait de grains d’encens
    que le soleil liquéfie
    et qui s’égouttent dans l’allée.
    Le fruit,
    d’un jaune clair,
    si on le coupe transversalement,
    a la forme et la transparence
    d’une rosace d’église. …
    Francis Jammes

    Le citronnier ...


    votre commentaire
  • Nous avons habité dans une maison où le séjour et la mezzanine étaient directement sous le toit. C'était un toit recouvert de tuiles rondes. Quand le silence se faisait dans la maison, les oiseaux qui nichaient sous les tuiles faisaient un barouf de tous les diables ... je trouve l'idée de cet homme magnifique et originale ...

    Lorsque l'on regarde le problème des populations d'oiseaux dans les zones urbaines en raison du rétrécissement de leur habitat, cela a frappé un concepteur hollandais Klaas Kuiken a eu l'idée d'améliorer les toits des maison. En consultation avec le Vogelbescherming (l'association des oiseaux néerlandais) il a conçu un nichoir en céramique Kuiken qui adhère aux tuiles. La maison contient un panier amovible pour faciliter la maintenance après la saison des amours et est faite avec des matériaux qui peuvent résister au froid extrême de l'hiver.
    http://www.thisiscolossal.com/2013/01/turn-your-roof-into-a-bird-sanctuary-with-ceramic-birdhouse-roof-tiles-by-klaas-kuiken/

    Nichoirs de toits ...


    votre commentaire
  • Ce qui est beau, c'est d'apprendre à voler à un petit moineau,
    car sa liberté sous-entend ton renoncement…
    Arturo Pérez-Reverte


    Je me souviens de deux fois dans ma vie où j'ai rendu la liberté à un oiseau que j'avais ramassé et mis en cage pour le sauver ...

    Aider la vie ...

    Je l'avais trouvé comme ça ...


    Le premier c'était un pigeon ramier que j'avais trouvé tombé du nid et à qui j'ai dû donner la becquée au début, je l'ai vu grandir et devenir beau tout un hiver, dans ma cuisine et c'était vraiment un don que la vie m'offrait, mais un jour il a demandé à partir et j'ai dû renoncer à le garder.

    Aider la vie ...

    Je l'ai rendu à la nature comme ça.
    Les taches blanches sur le cou, c'est ce qui pousse en dernier ...


    La seconde fois c'était une petite colombe blanche qui avait été blessée par une saloperie de chat.
    Elle venait manger dans ma main, en liberté, en cage, quand elle me voyait manger une crêpe, elle devenait folle, elle adorait ça.
    Mais quand elle a eu retrouvé la force elle a voulu partir ... et là j'ai du regret car la même saloperie de chat l'a tuée ...
    Je regrette, je déteste les chats, ils tuent pour le plaisir.
    J'ai un chien de chasse, ça ne lui viendrait pas à l'idée de tuer.


    votre commentaire
  • Saint-Eustache, une île volcanique située au nord de la Guadeloupe. Mais c'est surtout un minuscule joyau des Antilles situé au coeur des caraïbes. Contrairement aux Antilles françaises le tourisme y est peu développé. L'île est surtout célèbre pour ses perles bleues, symboles de la liberté retrouvée après l'abolition de l'esclavage. Des billes à cinq facettes que les habitants collectionnent.
    "Ça me rappelle tout ce que mes ancêtres ont enduré pendant l'esclavage. Ils étaient tous esclaves sur cette île et pour moi ces perles bleues ont une grande valeur", explique Gershon, ancien plongeur et chasseur de perles. Ces précieux objets ont servi de monnaie d'échange durant 200 ans.
    http://www.scubaqua.com/fr/8ulhh6-history.html

    Les perles bleues de St Eustache ...


    votre commentaire