Tout le ciel étoilé,
toute la terre nourricière,
toute la splendeur de l'aube et du soir,
toute la gloire du printemps et de l'automne,
tout le Souffle aimant de l'univers
porté par un vol d'oiseaux migrateurs,
tous les hauts chants humains montés de la vallée des larmes,
tout cela constitue un “ici et maintenant” où l'éternité se ramasse.
Cet “ici et maintenant” ne peut rayonner, irradier,
faire fleurir et porter fruit,
susciter écho et résonance et, par là, prendre tout son sens
que s'il est vécu par une âme.
François Cheng

Qu’attends-tu
de la vie trop courte ?

tu voudrais
simplement
être là
au cœur du monde
écouter le battement
aveugle de ton sang

trouver enfin
les mots
pour dessiner
sur les grandes plages
du silence

cet espace inconnu
qui me hante
Bernard Mazo

Le bonheur ne m’a guère souri sur cette terre.
Où vais-je ?
Je cherche dans ces montagnes
Le silence, la paix du cœur. C’est ma patrie,
Je n’errerai plus jamais loin d’elle.
Les cimes de partout redeviennent bleues,
Vais-je te dire adieu ? Non, qu’à jamais,
A jamais bruisse l’eau, refleurisse l’herbe !
Yves Bonnefoy

La vallée de Kauaeranga dans l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande était autrefois couverte de vastes forêts de kauri. Les arbres étaient immenses avec des troncs épais et droits. Lorsque les premiers Européens sont venus en Nouvelle-Zélande, ils ont découvert que les troncs kauri fabriquaient d'excellents mâts et des longerons pour les voiliers. Bientôt, Kauri est devenu le bois local privilégié par les charpentiers et les constructeurs de navires parce que le bois était durable, fort et droit. Il avait relativement peu de nœuds et étaient faciles à travailler.
Au départ, les colons ont coupé les arbres kauri qui poussaient près de la mer. Mais comme la renommée du kauri augmentait et que la demande a augmenté aussi, des équipes de scieries ont déménagé dans l'intérieur de la forêt pour couper les bûches dans les panneaux pour les marchés locaux et à l'exportation. Le premier envoi de bois kauri a quitté la Nouvelle-Zélande en novembre 1820.
https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.amusingplanet.com/2017/09/the-kauri-driving-dams.html&prev=search

Quand j'étais mariée, mon mère vivait là où je vis, maman nous avais quittés depuis 5 ans ...
Un écureuil ? a dû, un jour cacher une noix et un noyer a poussé, un peu n'importe où, c'est-à-dire un peu près du mur mitoyen.
Quand nous nous sommes séparés, le noyer se trouvait dans la partie que nous avons dû vendre.
C'était devenu un arbre majestueux, trop sans doute, pour le con de propriétaire du jardin en friche d'à côté.
Il était un peu radin en noix quand même ...
Dans ce jardin en friche, il y a deux énormes peupliers dont un, femelle sans doute, qui nous pourrit la vie chaque printemps. Une pétition a été signée pour le faire abattre.
Pour ce venger, Monsieur a exigé de ma voisine qu'elle abatte son noyer, notre noyer.
Aujourd'hui, il meurt à grands coups de scies électriques et j'ai mal sur lui et la méchanceté des humains qui se croient toujours les maîtres de la nature.

Tatihou ...
Petit bout de terre situé sur la côte est du Cotentin, l’Ile Tatihou est dominée par la silhouette massive de la Tour Vauban, sentinelle de pierres et joyau de l’architecture militaire côtière, édifiée sur les plans de l’ingénieur Vauban.
A quelques encablures, de l’autre côté de la baie de Saint-Vaast, la tour de la Hougue, perchée sur son promontoire, la renforce pour protéger cette belle rade que Vauban définissait comme : la meilleure et la plus seure du royaume.
Depuis le 7 juillet 2008, ces deux tours sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO.
http://www.cherbourgtourisme.com/decouvrir/visites-en-cotentin/lieux-de-visites/172449-ile-et-fort-vauban-de-tatihou
http://www.geneahistoire-normandie.fr/patrimoine-et-culture/43-patrimoine-naturel-normand/39-l-ile-de-tatihou-manche

La brosse à dents ...
Avant que les brosses à dents ne soient inventées, les gens devaient trouver d'autres façons de garder leurs dents nettes. Beaucoup d'idées ont été essayées. Les Chinois se piquaient avec des poils de porc, les soudanais mâchait des mauvaises herbes aromatisées, et les Espagnols se lavaient la bouche avec un verre rafraîchissant de leur propre urine. Mais la plupart des cultures ont adopté une approche légèrement plus douloureuse.
Le brossage de dents antique était pratiquement plus proche de la taille d'un morceau de bois que de ce que nous faisons aujourd'hui. Les gens utilisaient des poudres incroyablement dures pour gratter l'ivoire de leurs dents.
Par exemple, les Grecs et les Romains utilisaient une poudre écrasée d'os et de coquilles d'huîtres. Cela semble rugueux, mais au moins ils y ajoutaient des saveurs spéciales pour les rendre plus agréables. Ils pouvaient choisir entre un doux indice de charbon de bois ou la délicieuse saveur de l'écorce des arbres.
Cela n'a fait qu'empirer. Pendant la révolution industrielle, les gens écrasaient des briques et des tasses de porcelaine et les frottaient contre leurs dents.
D'autres cultures, cependant, ont pris la solution facile. Comme les élisabéthains, qui ont juste dit au diable tout ça, ont cessé de se brosser, et se disaient que les dents noires et décomposées étaient simplement un look cool et à la mode.
http://www.homeoint.org/seror/odonto/lalanneart.htm

Ludwig Favre s'est rendu aux larges de la Côte d'Argent, où il est régulièrement allé durant sa jeunesse. Cette dernière est connue pour ses grandes et belles plages de sable fin depuis lesquelles on peut observer les reflets argentés de l'océan Atlantique qui ont donné son nom à la Côte. L'artiste accorde une attention particulière au rôle des couleurs dans la représentation de l'espace. D'importantes nuances de tons accentuent ici la profondeur du paysage photographié.
http://www.ludwigfavre.com/portfolio-page/

Francine Van Hove est un peintre contemporain français.
Née en 1942 à Saint-Mandé (Seine), elle fait ses études secondaires et supérieures (professorat de dessin et arts plastiques pour les lycées et collèges) à Paris. Après avoir enseigné un an au lycée de jeunes filles de Strasbourg, elle démissionne de l'Éducation nationale en 1964 pour revenir à Paris et s'y consacrer à la peinture.
Elle est connue pour ses sujets exclusivement féminins et les attitudes rêveuses de ses personnages. Sa technique graphique et picturale classique est proche de celle des Renaissants Italiens et des Flamands des XVIe et XVIIe siècles.
J'aime toute son oeuvre et je vous mets souvent de ses oeuvres.
https://www.artsper.com/fr/artistes-contemporains/france/3382/francine-van-hove

Par Yann Fiévet

La période qui s’est ouverte en France avec l’élection d’Emmanuel Macron à la tête du pays va plus que bousculer ce qu’il reste de démocratie et de Droits sociaux.

 Le macronisme reste encore à définir dans ses détails puisque nous n’en sommes qu’au début de l’expérience mais les historiens demain verront probablement dans cet autoritarisme patelin qui se met doucement en place un terrible recul des valeurs démocratiques et de la justice sociale. Ce recul sera marqué par l’extraordinaire approfondissement d’un hiatus déjà ancien : impitoyable fermeté envers les faibles, grande mansuétude à l’égards des forts. On reconnaîtra le droit à l’erreur pour les seconds quand on le refusera aux premiers. La réforme du Droit du travail, suivi bientôt par celles de l’assurance chômage et de la protection sociale, en donneront maints exemples.
http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article35732