• A mon épouse ...

    A mon épouse ?


    Un voile sableux se lève
    Qui vient du vent rider
    Nos deux fronts assaillis
    Et nos yeux demi-clos.
    Quand sa voix qui ruisselle
    Et murmure de douceurs
    Mon œil étincelle
    C'est vivre près d'un ruisseau
    Du berceau au tombeau.

    Ce temps n'est plus
    Qui a fui comme un songe,
    Comme un vent de sable
    À hâlé la campagne
    Car l'heure trouble
    Me voit seul et meurtri
    Et je puis comparer
    Ce frêle souvenir
    Aux volutes légères
    Que l'aurore soulève
    En gorgée de lumière...
    Naji Okba


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