• Par Yves Paccalet

    Partout dans le monde, notamment en France, les mauvaises nouvelles se succèdent : les espèces sauvages sont malmenées, attaquées, empoisonnées, piégées, vendues en captivité, mitraillées, bétonnées, éliminées avec une fureur obsessionnelle. Notre espèce ne supporte plus ce qui lui semble étranger, ce qui la gêne, ce qui lui coûte un peu d’argent, ce qui perturbe sa folle illusion du bonheur par la "croissance". En France, les voix les plus haineuses s’élèvent pour que soient massacrés les bouquetins du Bargy, les loups un peu partout et les derniers ours dans les Pyrénées.

    Des animaux qui font partie de nos rêves

      Hélas, les autorités de l’État, poussées par quelques politiciens à courte vue et quelques groupes d’éleveurs ou de chasseurs braillards, autorisent ce que jamais je n’aurais cru possible : des "prélèvements", des "campagnes d’assainissement" ou des "tirs d’effarouchement" (ah ! ces litotes !) d’espèces protégées, parfois jusque dans des parcs nationaux ! Les grands animaux sont les victimes offertes de cet holocauste. Ils sont indispensables à l’équilibre des grands milieux naturels. Mais il y a peut-être plus important : ils font partie de nos rêves. Je développe cette idée dans mon essai "Éloge des mangeurs d’hommes", qui paraît aux éditions Arthaud, et dont voici un passage.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article27074

    En détruisant l'animal, c'est l'homme qu'on tue ...


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