À la veille du procès de l’incendiaire de la cathédrale de Nantes, retour sur un drame
Accusé d’avoir bouté le feu à la cathédrale Saint-Pierre, Emmanuel Abayisenga, un demandeur d’asile rwandais, est attendu mercredi au tribunal de Nantes.
Percera-t-on bientôt le mystère Emmanuel Abayisenga ? Le procès qui s’ouvre mercredi devant le tribunal judiciaire de Nantes (Loire-Atlantique), nous permettra, peut-être, de lever un coin du voile sur les raisons qui ont poussé ce demandeur d’asile d’origine rwandaise à incendier la cathédrale de Nantes le 18 juillet 2020.
Nous écrivons bien « peut-être », car l’état de santé du prévenu s’est continûment dégradé en détention ces derniers mois. Son conseil, Me Meriem Abkaoui,
a néanmoins indiqué à France 3 qu’il était disposé à comparaître mercredi.
Sous le coup de deux OQTF
Avant de devenir pyromane et tueur de prêtre – drame qui fera l’objet d’un second procès ultérieurement – Emmanuel Abayisenga était ce sans-papiers souffreteux que l’église a pris sous son aile, ce serviteur apprécié auquel on avait confié les clefs de la cathédrale.
Au journal La Croix, un catholique dira de lui en juillet 2021 :
« C’était même l’homme le plus protégé de Nantes au niveau ecclésial : la paroisse, les franciscains, le Secours catholique l’ont épaulé.
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