• Ca n'est pas grave, dormez braves gens ...

    Traitement médiatique d’un attentat : une mécanique bien huilée

    Si le « fait divers » ne peut être balayé par d’autres actualités importantissimes (le transfert d’un joueur de foot ou le récit de vacances bucoliques dans le Vercors d’un groupe de randonneurs sympathiques), il faut réussir à faire passer les choses “en douceur”. On explique alors les incohérences des propos du prévenu, un déséquilibré errant dont la vie chaotique a conduit à commettre l’irréparable (muni d’un couteau de boucher, ou parfois d’une camionnette). Il ne faut évidemment pas faire « d’amalgames » ou de stigmatisation. D’ailleurs, la preuve : le mobile terroriste ne sera souvent pas retenu par la justice.

     

    On se garde, du mieux possible, de montrer les visages des victimes. Il faut que ce terme « victime » reste un mot abstrait. L’image est porteuse d’affects et d’émotions. On évitera aussi certains termes trop durs, préférant certaines périphrases ou autres euphémismes, tel « poignardé au cou » plutôt que de dire “égorgé”.

     

    On recueille simultanément des témoignages (souvent, comme par hasard, de personnes “issues de la diversité”) qui expliquent ce qu’ils ont vu. Cerise sur le gâteau, on trouve parfois « un jeune » qui a participé de près ou de loin à la neutralisation du criminel.
    https://www.bvoltaire.fr/traitement-mediatique-dun-attentat-une-mecanique-bien-huilee/

     

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