• Ce club de la "honte' n'a honte de rien ...

    Et lorsqu’on argue qu’il y a du racisme dans la police puisque les personnes issues des sociétés de la honte font l’objet de contrôles policiers beaucoup plus fréquents que les autres, la réponse est qu’elles sont plus nombreuses à ne pas respecter la loi que les personnes qui ont intégré la culpabilité. Faut-il que chaque fois qu’un tel jeune est contrôlé, une dame sortant d’un super marché avec son cabas de légumes le soit aussi pour éviter toute discrimination ?

    Résultat de cette absence d’intégration de la loi, un jeune délinquant violent de 16 ans m’explique sa conception de la vie : « Je veux, je prends ». Imparable.

    Ingratitude

    La société de la honte, c’est aussi l’incapacité de reconnaître une dette envers le milieu d’accueil. Dans le cadre d’une immigration économique, tous sont venus au départ parce que leur pays ne les nourrissait pas assez, ne les soignait pas, était profondément corrompu, sinon ils retourneraient y vivre. Cette blessure originelle ne se referme pas et laisse les sujets dans une sorte d’entre-deux. Reconnaître ce qu’on doit au pays d’accueil, c’est accepter de penser que sa propre origine est entachée, conflictuelle, et la solution à ce malaise peut consister à dire que c’est l’extérieur, le lieu d’accueil, qui est inhospitalier et doit être dénigré. Reconnaître ce qu’on reçoit de bien, c’est trahir ses origines, de même que les policiers noirs ou maghrébins heureux d’exercer leur métier sont qualifiés de traîtres.
    https://www.causeur.fr/remettre-la-honte-a-sa-juste-place-179119

     

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