• Ce fric qui assassine notre terre ...

    Ce qui persiste d’une classe ouvrière, naguère, puissante et redoutée, aujourd’hui, décimée par l’atomisation de la société contemporaine, bouge encore, mène ses derniers combats, tente d’endiguer le flot des « réformes » qui ne sont que des régressions, en appelle à la grève, aux blocages de raffineries de pétrole. Sans analyse de fond, la presse répète inlassablement les « éléments de langage », souhaités par les financeurs des médias, sur les thèmes : « les grévistes, privilégiés, cramponnés à leurs avantages acquis et corporatistes, prennent les braves gens en otages et refusent la modernité, donc la flexibilité ».

    Jamais, ladite presse n’évoquera les pressions omnipotentes des propriétaires des autoroutes, des parkings, de l’agroalimentaire, de l’énergie pour accroître sans cesse « leurs privilèges ». Un salarié d’une entreprise publique ou de l’administration territoriale jouit, en effet de l’immense privilège de percevoir 1 500 euros par mois. Il y a bien longtemps qu’en dehors de France, ailleurs en Occident, de telles révoltes « prolétariennes » ont disparu et un milliardaire Américain lucide, désabusé et peut-être culpabilisé, énonça : « la lutte des classes est terminée. Nous l’avons gagnée ».
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article31436
    Gérard Charollois

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