• Ce n'est sûrement pas la faute à Voltaire ...

    Il y a 50 ans le raout estudiantin de mai 68 non seulement déstabilisa la société et le travail (avec de nouvelles valeurs comme le temps libre ou la société de la consommation) mais surtout il sapa dès les années 70 l'école dans ses fondements

    - le collège unique qui sous prétexte de démocratisation nivela vers le bas le niveau d'éducation des Français

    - la déconstruction (destruction en fait) de la langue et de la lecture (globale), de l'histoire chronologique, du calcul (devenu maths modernes) et de la discipline avec la mise en avant d'une nouvelle égérie française : le mauvais élève. 
    Le mauvais élève (appelé cancre autrefois) n'était plus ce paresseux, cet asocial ou ce déviant qui le paierait plus tard dans sa vie sociale et professionnelle mais une victime. Victime tour à tour de la sélection, du capitalisme, de la bourgeoisie, le mauvais élève entraîna donc tout le système scolaire dans sa descente aux enfers victimaire.
    On supprima donc à l'école, pour ne pas le "pénaliser" ou le "stigmatiser", les classements, les notes, les prix et les filières d'excellence pour mélanger tout : les matières, les élèves, les milieux sociaux afin d'obtenir un "melting pot" supposé meilleur que le système méritocratique qui l'avait précédé.
    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-france-le-naufrage-de-son-ecole-205868

     

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