• CETA vie qui fout le camp ...

    Merci à nos chers députés et vous voterez encore pour ces assassins ?

    Le CETA, une « calamité climatique »

    La Commission Schubert, installée en juillet 2017 par le gouvernement pour conduire une analyse indépendante du CETA, avait souligné le « manque d’ambition environnemental » du traité, et mis en évidence l’absence de dispositif sérieux à même de répondre aux impératifs de protection du climat, telle que la limitation du commerce des énergies fossiles ou l’existence d’un mécanisme légal à même d’interdire les pratiques de commerce ou d’investissement dommageables au climat. La nocivité du CETA pour le climat et pour la planète apparaît indiscutable : augmentation des émissions liées au fret transatlantique, encouragement des pratiques d’agriculture et d’élevage les plus intensives, incitation à la production et l’exportation de carburants fossiles ultra-polluants et émetteurs, emprise accrue des lobbies industriels sur les mécanismes d’élaboration des lois et des normes relatives au climat et à l’environnement, via les dispositions de « coopération réglementaire »... Qu’ils soient réels ou inventés, les bénéfices du traité (restreints, et concentrés sur quelques niches économiques) dont se targue le gouvernement, et les éléments de langage que mobilisent ses membres depuis deux semaines, n’y changent rien : le CETA est une calamité climatique.

    Les décideurs nient que l’économie mondiale réchauffe la planète

    Or le traité signé entre l’UE et le Canada n’est que la pointe émergée d’un iceberg gigantesque, dont il devient urgent de tout faire pour s’éloigner : la politique de commerce et de l’investissement de l’UE et des grandes puissances, au service d’une globalisation économique et financière elle-même motrice de la dégradation des équilibres écologiques et climatiques mondiaux. Les signaux d’alerte ne manquent pourtant pas, et la visite de la jeune suédoise militante de la cause climatique en plein cœur du second épisode caniculaire de l’été exacerbe dramatiquement l’ironie. Car officiellement, à Bruxelles comme à Matignon et à l’Élysée, il n’existe aucun rapport entre commerce et investissement d’une part et climat d’autre part : on y promeut l’un tout en prétendant combattre l’autre.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article41847

     

    Le navile coule ...

     


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