• Dans la série : ces pourris qui nous gouvernent ...

    Au lieu de quoi le gouvernement Philippe donne le sentiment de chausser les funestes bottes d’Alain Juppé. Il brutalise systématiquement les termes du débat et ses acteurs et ce, dans tous les domaines. Les réfugiés ? Il fait la leçon aux intellectuels et aux associations, fustige leur tendresse humanitaire et les prie de circuler. L’accord passé sur Notre-Dame-des-Landes pour sortir de conflit ? Il le piétine par un déploiement de forces aussi disproportionné qu’inopportun. La protestation qui secoue le monde de la justice, dont une réforme menace d’éloigner encore plus les Français de l’accès à leurs droits ? Il la déboute. Les turbulences qui secouent un nombre chaque jour plus important de facultés contre son projet de sélection ? Il évacue. L’imposante grève unitaire des cheminots ? Ce n’est pas un sujet, nous assure le président de la République. Serait-ce un objet ? Sans doute, puisque le gouvernement assure qu’elle ne changera rien à rien, tandis que les députés de la majorité, malgré quelques inquiétudes timidement exprimées, votent comme un seul homme une réforme qui cabre le pays. On pourrait se croire dans l’un de ces jeux vidéo, dont l’intérêt réside à déchaîner une capacité de feu maximale contre des aliens agressifs et étranges. À ce simple détail près que la France n’est pas une PlayStation. Les conflits ne sont pas des problèmes : ils portent en eux des solutions. La plupart du temps il s’agit, certes, de solutions auxquelles le gouvernement refuse même de penser. C’est d’ailleurs leur fonction : contraindre à penser.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article37602

     

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