• Dernière valse pour l'Absurdistan ?

    Mensonge ou erreur, M. Macron avait parlé de guerre. Non ! La guerre rassemble contre l’ennemi alors que la crise isole les individus dans un « sauve qui peut », un « chacun pour soi » mortifères. Pendant les guerres, on se suicide moins, parce qu’on appartient davantage au groupe qui a besoin de nos efforts. La crise, au contraire, voit augmenter les dépressions et les risques suicidaires parce qu’elle souligne que l’on peut, que l’on doit se passer de ceux qui sont inutiles. Or, la crise actuelle redouble l’éviction : d’abord, elle établit une distance sociale, ce terme révélateur qui indique combien la séparation physique est aussi une rupture communautaire, une suspension des moments qui rechargent le « vivre ensemble » au sein de l’entreprise, de l’association, à l’occasion de la fête, de la cérémonie, de la célébration. Ensuite, elle replie les individus sur eux-mêmes, en isolant davantage encore ceux qui vivent seuls, en privant des équilibres que procurent les échanges ceux qui souffrent d’un milieu étroitement familial, exigu ou étouffant, en condamnant un peu plus à la passivité et à l’assistanat ceux dont l’activité et le métier sont indispensables au sentiment qu’ils ont de leur dignité.
    https://www.bvoltaire.fr/explosion-sociale-en-vue/

     

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