Je passerai la nuit en noir,
pleurant avec la lune
les trous entre les étoiles
et le creux dans ma poitrine.
Avec le vent dans mon dos,
je résiste au chagrin.
C'est ma douleur,
qui aspire à être tenue
mais trouve les mains d'un autre serresé,
qui regarde le chemin où je marche et me demande où j'ai erré.
Les plumes de corbeau tombent de mon dos
pour se faufiler dans un nid,
dans une caverne,
dans un endroit où je peux pleurer et personne n'aura à le voir.
Auteur inconnu