Le milieu médiatico-politique de la bien-pensance répondra non avec un grand soulagement entraînant dans son sillon celles et ceux à qui fait peur ou horreur, voire les deux « en même temps ».

Eric Zemmour va faire lui aussi sa rentrée d’abord cette semaine à l’occasion de l’Université d’été de son parti Reconquête, puis dans la perspective de la parution de son prochain livre et de diverses interventions dans les médias.

Il a commis beaucoup d’erreurs, l’a reconnu en interne à l’issue d’une grande consultation des adhérents de Reconquête. Comment en tiendra-t-il compte, quel sera son avenir politique et celui d’un mouvement ayant encore de nombreux adhérents (les départs seraient de l’ordre de 20 %, non vérifié, comme pour les nouveaux adhérents) et notamment une forte proportion de jeunes à travers Génération Z, mais aucun parlementaire et très peu d’élus locaux ?

On le saura plus tard.

Mais quel que soit cet avenir personnel et celui de Reconquête, il restera une trace prégnante dans la bataille des idées et dans la résolution des problèmes sociétaux auxquels les français sont confrontés, notamment en matière d’insécurité. J’y reviendrai prochainement.

Viendra le moment où pour répondre à l’exaspération de nombreux français victimes d’actes délictueux et d’attentats, il ne suffira plus d’expliquer que ni le maréchal Pétain, ni aucun des responsables du gouvernement de Vichy n’a sauvé un juif. Alors peut-être la parole d’Eric Zemmour redeviendra audible.

En attendant il aura beaucoup de mal à pouvoir se faire entendre positivement car il reste « l’homme à abattre ».
François BAUDILLON