• Et si elle la fermait enfin ?

    Par Joseph Macé-Scaron

    L’alambic n’a pas eu besoin de chauffer beaucoup pour distiller cet extrait concentré de bile. En peu de phrases, Bernadette Chirac, ce condensé de méchanceté avec un sac à main, a vitrifié Alain Juppé, adversaire naturel de son champion Nicolas Sarkozy qui, pourtant, ne tiendrait pas deux rounds dans l’arène de « Game Of Thrones ». « Il n’attire pas les gens, les amis, les électeurs éventuels. Il est très très froid », a-t-elle lâché du bout de ses lèvres, minces comme des rebords de plaie.

     Venant d’une femme aussi chaleureuse qu’un cilice janséniste, l’accusation pourrait faire sourire. Mais le meilleur vient après. Dans son souci de déconsidérer celui que son Jacques de mari considérait comme « le meilleur d’entre nous », elle a clairement mis en doute sa détermination à partir au combat. « On verra bien, qui vivra verra », a-t-elle grincé comme une roue de charrette laissant entendre – secret de Polichinelle – pour qui elle aimerait voter. La vieillesse est un suffrage. On ne sera pas assez taquin pour se demander comment l’ex-première lame peut à la fois conseiller à Nicolas Sarkozy de prendre de la hauteur et de ne pas se présenter à la présidence de l’UMP et se transformer en Tatie Danielle de la droite pour éliminer ceux qui osent s’opposer à sa marche triomphale.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article26940

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