
soudain désir de photographier le parfum des glycines de ce cloître silencieux,
parfum qui semble grimper à ses colonnes jusqu’au ciel,
appuyé sur la paix qu’il engendre ;
désir de prolonger la sensation saisissante,
la vigueur de leur couleur devenue fragrance à l’image,
sensation plus forte que toutes les autres à cet instant ;
pour peu qu’une architecture de méditation l’élève,
la floraison est parfois cette confusion des sens
qui fait perdre pied au réel jusqu’au vertige
Pierre Cressant
Blog Havre lumière