• Il est partout trop tard ...

    Il y avait « urgence » il y a quinze ans

    Mais on peut arriver trop tard, et c’est le cas du bon livre de Bernard Ravet, auquel Emmanuel Davidenkoff, jadis pilier journalistique du pédagogisme triomphant, mais revenu pour l’essentiel des meirieuseries de sa jeunesse, a donné un coup de main. Ce qu’il dénonce, parce qu’un Principal retraité a récupéré son droit de parole, c’est ce qui est dénoncé depuis plus de quinze ans — y compris par moi-même avec Une école sous influence (2007). Le cri d’alarme est un dernier cri de détresse.

    Que dit notre beau moustachu ? Qu’« il y a urgence » — c’est la première phrase. Ah oui ? Il y avait urgence il y a quinze ans — et tout ce que nous avons déduit de cette urgence, c’est une loi sur les signes religieux ostensibles mi-chèvre mi-chou, conçue pour ne pas empêcher la déferlante islamiste dans les universités (ou dans les hôpitaux). Comme le remarquait il y a quelques jours notre envoyée spéciale en Pédagolie, Jennifer Cagole, le personnel de l’Education nationale est soumis à la neutralité la plus stricte. Mais les élèves, les parents, le quartier, Marseille tout entier et le reste de la France ont le droit de proférer des menaces ou d’éructer des mots d’ordre, de boycotter les minutes de silence, de manifester leur fanatisme et d’étaler leurs superstitions. De voiler Voltaire.
    https://www.causeur.fr/islamisation-ecole-bernard-ravet-principal-146458

     

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