Les châteaux sont l'un des vestiges les plus populaires du Moyen Âge encore debout aujourd'hui, mais ils sont aussi parmi les plus mal compris.
Beaucoup d'entre nous les considèrent comme des endroits sombres, gris et froids dans lesquels il devait être misérable de vivre, mais à leur apogée, ils étaient aux couleurs vives, chaleureux et confortables. On les imagine grouillant d'hommes armés, mais en temps de paix, la plupart des châteaux comptaient moins de 20 soldats dans leurs garnisons. Et beaucoup d'entre nous oublient que leurs intérieurs auraient été dominés par des structures en bois, qui ont tous pourri depuis longtemps.
Dans cette liste, nous allons séparer les faits des idées fausses et vous dire dix choses que les gens se trompent souvent sur les châteaux. (listverse)

Les seigneurs pouvaient les construire où ils voulaient ...

Les lois concernant la construction et la possession de châteaux ne s'arrêtaient pas là. On peut être tenté de penser que n'importe quel seigneur qui aurait l'argent et les moyens pourrait construire un château sur ses terres, mais cela aussi était faux. Tout propriétaire foncier qui a décidé de construire un château est soudainement devenu une menace beaucoup plus grande pour le monarque. Pour cette raison, la Couronne anglaise a fait un point de droit que pour fortifier légalement une résidence, un seigneur devait détenir un permis de créneler.

Tout comme l'obtention d'un permis de construire pour une extension de logement aujourd'hui, si un seigneur médiéval voulait construire un château, il devait demander à la cour royale un Permis de Créneler. Le monarque n'en a émis qu'une poignée chaque année, donc réussir à en faire la demande était un gros problème. Leur délivrance pouvait également prendre beaucoup de temps : comme pour de nombreux documents importants à l'époque, le Permis de Créneler devait être délivré personnellement par le roi, qui était le plus souvent très occupé. Il passerait ensuite par plusieurs anneaux de l'administration royale, serait enregistré sur le rôle des brevets pour les dossiers royaux, puis délivré en tant que document officiel, estampillé du grand sceau, pour les dossiers personnels du chevalier - au cas où un fonctionnaire royal demanderait une preuve des années plus tard.