• Il faut briser les travailleurs et vite ...

    Aller vite

    Le souvenir du conflit social autour de la loi El Khomri reste vif. Insuffisamment discutée avec les partenaires sociaux et rejetée par une partie des syndicats (dont la CGT et FO), la réforme a donné lieu à six mois de contestation ponctuée de 13 journées de grèves et manifestations, souvent émaillées de violences. Côté patronal, la priorité est tout autre : il faut "aller vite", selon Pierre Gattaz. "La réforme du marché du travail, c’est le sujet majeur de la France aujourd’hui. Faisons-le en toute transparence, en concertation, mais en rapidité", a-t-il exhorté, approuvant le recours aux ordonnances.

    Sur le fond, les grandes orientations voulues par Emmanuel Macron conviennent au patronat, même si la CPME et l’U2P réclament des mesures spécifiques pour les petites entreprises. Pas de consensus, en revanche, chez les syndicats, notamment sur l’inversion de la hiérarchie des normes. C’était déjà cette fameuse inversion, qui donne la primauté aux accords d’entreprises par rapport aux conventions de branches et la loi, qui avait cristallisé la contestation anti-loi El Khomri. Emmanuel Macron veut étendre à tout le Code du travail ce principe, qui n’est aujourd’hui applicable qu’aux sujets liés à la durée du travail.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article34810

    Une ligne rouge pour la CGT et FO, tandis que la CFDT est ouverte au dialogue si le Droit applicable en l’absence d’accord d’entreprise reste élevé. Une mesure parvient à faire l’unanimité des syndicats, mais contre elle : le plafonnement des indemnités prud’homales.

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