Pour moi comme pour les gens de ma culture,
c'est à dire ceux qui ne sont pas intéressés par le buzz
- les autres se comportant comme des témoins assistés -,
la plupart de nos coreligionnaires vivent à coté du monde.
Ce qui est important pour moi,
ce n'est pas le match de foot,
c'est que nous soyons le jour du solstice d'hiver, par exemple, dans le Pacifique.
La lumière va apparaître là, maintenant… ou peut être plus tard,
c'est tellement plus important que la tambouille de Bruxelles.
Les moments du monde sont là
et j'ai le sentiment que les gens ne les prennent plus.
Sans doute parce qu'ils sont gratuits.
Olivier de Kersauzon