L’humanité débat et agit, depuis des sièces, pour ou contre la contraception et l'avortement. Cet article ne portera pas sur ce débat. Les substances utilisées pour provoquer l'avortement, occupent une place intéressante dans les antécédents médicaux datant de plusieurs milliers d'années. La connaissance de cette histoire éclaire la progression médicale, morale et juridique de l'humanité et de ses nombreuses cultures. (listverse)

L'épreuve de l'eau amère ...

L'épreuve de l'eau amère est une épreuve rituelle supposée impliquer l'ingestion d'un abortif. L'épreuve n'est décrite en détail que dans 5: 11-31: du Livre des nombres, le quatrième livre de la Bible hébraïque. Un cas de femme accusée d'adultère par son mari qui, faute de preuves, est traitée par un prêtre plutôt que par les tribunaux. À l'époque, les prêtres avaient les connaissances et l'autorité nécessaires pour administrer des «médicaments», sous forme de potions et de malédictions. L'efficacité de la plupart des potions n'est pas claire. Le prêtre prépare de l'eau «sainte» que la femme doit boire. Il mélange la poussière du sol dans l'eau pour «augmenter le caractère sacré de la boisson et son danger pour la femme qui la boira».

Le seul rôle de la femme dans le rituel est de consentir à la procédure et au serment de vérité du prêtre, puis de boire. Elle n'a pas le droit de refuser ni le droit de faire juger son mari pour le même crime. Son activité sexuelle et son consentement ont été dictés uniquement par les hommes, que ce soit son père ou son mari. Cela jure une malédiction sur la femme censée provoquer une fausse couche si elle est enceinte d'un enfant d'un autre homme. L’objectif était même la stérilisation permanente. «Si coupable, la femme éprouvera une douleur amère, son utérus s'abaissera et son utérus se déchargera. Si elle est innocente, la femme sera immunisée et capable de concevoir des enfants. »Rien dans la Bible ne mentionne les herbes dénommées abortives à ce moment-là dans ce contexte. Certains historiens soutiennent que le résultat était la mort indépendamment de la culpabilité, que ce soit par empoisonnement ou par lapidation.
(Certains pays en sont encore là !!!)