• La crise ? elle a bon dos !

    Comment augmenter la productivité, la compétitivité de la France ? D’aucun répondront qu’il faut "baisser les coûts du travail". Pourtant, l’économiste Michel Santi note que si la réduction du coût du travail a permis à l’Allemagne de baisser ses prix à l’exportation, elle a créé une société de travailleurs précaires. Et observe qu’étonnamment, les revenus nets distribués aux propriétaires de capital, eux, continuent de grimper...

    Par Michel Santi
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article25158

    Comprenons une fois pour toutes que compétitivité ne rime pas nécessairement avec chômage, avec précarité, ni avec explosion des inégalités, contrairement à ce que marchés et patrons imposent aux salariés et aux travailleurs depuis plus de vingt ans. Rebellons-nous donc et rejetons avec dégoût les allégations du syndicat des patrons (le Medef), Laurence Parisot, qui se demandait en 2005 dans Le Figaro : « La vie est précaire, l’amour est précaire, pourquoi le travail ne serait pas précaire ? » De telles déclarations consacrent en effet la défaite du politique dont l’une des missions devrait être la détermination des règles du jeu économique et la mise sous tutelle du néo-libéralisme qui n’est qu’une manœuvre visant à mettre l’Europe en pilotage automatique d’une concurrence supposée régler toutes les problématiques. Remplacer la culture de l’État par l’obsession du chiffre revient à fouler aux pieds l’essence même du travail, pourtant source de toute valeur économique.

     

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