La décadence au quotidien vue par Michel Onfray
Chroniques des folies ordinaires
Dans La nef des fous, le philosophe dresse un inventaire des petits délires qui ont rythmé l’année 2020. Causeur l’a lu.
C’est l’histoire d’une maison qui s’effondre, l’histoire d’une civilisation qui s’enfonce non sans plaisir dans l’absurde en se drapant des habits du progrès. Sous la forme d’un journal, Michel Onfray relate des absurdités que Kafka, Jarry et Orwell réunis auraient eu peine à imaginer. D’antispécistes interdisant l’usage de chiens aveugles aux racialistes qui déboulonnent Christophe Colomb de même que les talibans détruisirent les Bouddhas de la vallée de Bamiyan, l’année 2020 a été riche en égarements – certains imputables à de la niaiserie, d’autres à de la folie, beaucoup aux deux à la fois. À l’image de ces derniers, certaines chroniques sont peintes avec une fausse légèreté, d’autres transpirent une consternation que Michel Onfray est bien en peine de dissimuler. (Causeur)
