• La génération P.Q. ...

    Une fille de ma connaissance, qui par ailleurs n’a « jamais entendu parler » de Victor Hugo ni de Charles Aznavour, se vantait hier d’être « rebelle » : c’est que la péronnelle a décidé de continuer à faire la bise à tout le monde. Jamais ne s’est-elle demandé, semble-t-il, si une telle attitude pouvait éventuellement embarrasser ses acolytes ou, plus simplement, être profondément égoïste : après tout, dans le monde individualiste, on a collectivement désappris à respecter des règles, un cadre, des instructions.

    Le coronavirus passe au révélateur des générations n’ayant vécu ni la guerre – la vraie, celle des tranchées et des éclats d’obus – ni la famine ni les épidémies ravageant les populations, et qui, de ce fait, vivent pour jouir, s’amuser et se prélasser : voilà que leur paradigme se trouve momentanément ébranlé, le temps d’un virus dont on ignore encore s’il disparaîtra par miracle avec les premières chaleurs ou s’il perdurera des mois encore.

    Faire ses courses dans un supermarché relève, aujourd’hui, de l’expérience sociologique à grande échelle : les quidams se pressent et se bousculent, s’invectivent… à distance respectable, dévalisent les rayons et prennent le papier toilette d’assaut comme si celui-ci figurait en bonne place dans la pyramide de Maslow. Il n’y aurait pourtant aucun risque de pénurie, mais autant, probablement, se préparer à la mise en quarantaine.
    https://www.bvoltaire.fr/le-coronavirus-le-papier-toilette-et-le-nihilisme/

     

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