Le récit d'un voyageur sur les monuments syriens avant la guerre !
En avril 2009, Peter Aaron, un photographe d'architecture vétéran, est parti en vacances avec sa famille, en Syrie. C'était environ un an après le premier mandat du président Obama, bien avant que le nom ISIS soit largement connu. Aaron a apporté un Canon 5D qu'il avait modifié plusieurs années plus tôt, enlevant le revêtement infrarouge sur ses lentilles. Le tournage avec cette caméra rendrait le ciel bleu dans le noir foncé et le feuillage dans le blanc laiteux, mais il obtenait un grand niveau de détail et de contraste dans les pierres de couleur grise et de terre des édifices syriens. Sa femme, écrivain, professeur et passionné d'histoire, a trouvé l'itinéraire.
Les images d'Aaron de ce voyage équivalent à une chronique stupéfiante de monuments anciens et historiques, dont beaucoup ont depuis été gravement endommagés ou complètement détruits par les nombreux belligérants de la guerre.
Conçues à l'origine comme une sorte de carnet de route personnel, ces photographies ont maintenant le poids d'un record historique. Alors que la terrible guerre civile continue - et s'intensifie - ils servent de rappel silencieux du passé récent de la Syrie.
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