• La ploutocratie ça marche comme ça ...

    Gesticulations de façade face à la délinquance financière
    Hypocrisie du FMI et autres institutions pour combattre l’évasion fiscale

    Par Jérôme Duval

    En pleine tourmente du scandale des Panama Papers - qui a déjà valu la démission du Premier ministre islandais Sigmundur David Gunnlaugsson, suite à d’énormes manifestations, [1] et celle du ministre espagnol de l’Industrie José Manuel Soria après la révélation de sociétés à son nom aux Bahamas et à Jersey [2] -, se clôturaient les réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale le 16 avril dernier.

     La directrice du FMI, Christine Lagarde, accusée d’abus d’autorité dans l’affaire Tapie, en a profité pour plaider pour la transparence en matière fiscale. Puisque ceci « doit être un sujet d’inquiétude majeur » selon ses propres mots, profitons-en pour rappeler que le montant de son salaire annuel de 467 940 $ (419 695 euros), assorti d’une allocation de 83 760 $ (75 127 euros) par an pour frais de représentation, est exempté de tout impôt. [3] Christine Lagarde a beau parler de transparence, elle préside une institution dont le Conseil des gouverneurs reste des plus opaques. Dans la foulée, le FMI, la Banque mondiale, l’ONU et l’OCDE annonçaient le 19 avril la création d’une plateforme commune destinée à aider les pays pauvres à combattre l’évasion fiscale des multinationales.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article32414

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