C’est un morceau de France qui disparaît. Didier Lemaire est professeur de philosophie. Cela fait des années qu’il enseigne à Trappes. Il a vu partir les Juifs de la ville. Les inscriptions antisémites ont disparu. Et pour cause : il n’y avait plus de Juifs à Trappes.

Elles ont été remplacées par des tags insultant les kouffars. Didier Lemaire ne s’en est pas accommodé. Il a publié un livre pour dénoncer les ravages de l’islamisme. Depuis, il a reçu des dizaines de menaces de mort : « Tu seras le prochain Samuel Paty ! ».
Le tableau qu’il dresse de Trappes est celui d’un pays qui ne s’appelle plus la France. Dans cette localité, il n’y a plus de vrai coiffeur mixte. Une femme d’origine magrébine ne peut entrer dans un café.
Dans les écoles, la haine des mécréants est devenue omniprésente. Avant, dit encore Didier Lemaire, ça touchait seulement quelques élèves. Maintenant ajoute-t-il, ça concerne des classes entières.

La ville se vide des « souchiens » et des Arabes non-croyants. Tout cela avec la connivence de la municipalité dirigée par un certain Ali Rabeh. Quant aux pouvoirs publics, ils ont depuis longtemps hissé le drapeau blanc.

Didier Lemaire a obtenu une protection policière. Mais il n’en pouvait plus de se rendre dans son lycée accompagné par des flics armés. Alors, il a jeté l’éponge. Et, à Trappes, c’est la France qui a jeté l’éponge.

Benoit Rayski