Nos beaux chardons indigènes ont souvent un mauvais coup immérité parce qu’ils sont des mauvaises herbes agricoles, et c’est vraiment triste.

Les chardons invasifs, tels que le chardon-Marie et le chardon des champs, sont les principaux responsables des efforts d'éradication coûteux entrepris par les exploitations agricoles; ces espèces non indigènes se propagent de manière agressive et tenace. Comme c'est souvent le cas, les variétés indigènes subissent les foudres de l'industrie chimique agricole. Pourtant, peu de fleurs sauvages indigènes sont plus belles en termes de structure et de forme que le chardon des prairies (Cirsium discolor), dont les magnifiques capitules magenta sont un signe révélateur de l’arrivée imminente de l’automne. La plante a également une énorme valeur pour la faune, étant une source abondante de nectar pour les abeilles, les papillons et les colibris et fournissant des semences pour le chardonneret américain. Plante bisannuelle à pérenne de courte durée de la famille des Asteraceae.  Les feuilles alternes de la plante sont lobées, épineuses et d’un vert lustré en surface. Bien que ressemblant superficiellement au chardon des taureaux, le chardon des prairies se distingue facilement de son cousin européen par les poils fins situés sous la feuille, ce qui lui donne un aspect blanc plutôt que vert. Aussi connu sous le nom de chardon des champs, la plante a une longue histoire d'utilisation culinaire et médicinale. Toutes les parties de la plante sont comestibles, crues ou cuites - bien sûr, une fois les épines enlevées. En outre, les herboristes traditionnels ont utilisé les racines de la plante pour fabriquer un tonique et un astringent.
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