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Le monde des pétasses ...
Camélia Jordana : si ma tante en avait !!!
C'est qui cette dame aux camélias ?
Camélia Jordana est une femme. Lorsqu’elle posa dépoitraillée pour L’Obs, en 2016, déguisée en Marianne, ce n’était pas possible d’en douter. Cela dit, aujourd’hui, tout est possible. Aujourd’hui, justement, Camélia revient à L’Obs. Pas pour enlever le bas mais pour nous livrer ses réflexions de femme engagée à l’occasion de la sortie, fin janvier, de son nouvel album intitulé Facile/Fragile. Vingt titres, « un ambitieux double disque », « très engagé », nous dit BFM TV.
Effectivement, et là, comme on dit, c’est du lourd. « L’ensemble de ces chansons disent que si j’étais un homme, je demanderais pardon, je questionnerais les peurs et je prendrais le temps de m’interroger. » Au fond, la version musicale, « pop et acoustique », de « Si ma tante en avait » du regretté Pierre Dac. Et de quoi c’est-y qu’elle demanderait pardon si elle était un homme, Camélia Jordana ? Question difficile, réponse facile de la diva, nouvelle Lévi-Strauss à ses heures perdues : « Car les hommes blancs sont, dans l’inconscient collectif, responsables de tous les maux de la Terre. » Tiens, v’là aut’chose ! Les hommes devraient donc demander pardon de ce qu’ils ne sont pas responsables puisque c’est l’inconscient collectif qui est responsable ? Curieux, ça. Du coup, je relis la phrase en me disant que je n’ai peut-être pas tout bien compris la pensée profonde de l’artiste. Et là, re-du coup, je vois que j’avais lu trop vite et oublié un mot : « blancs ». Déjà, on comprend mieux. Mieux : on comprend tout.
Question que n’a pas posée L’Obs, faute de place ou de temps, j’imagine, mais que je pose, re-re-du coup, c’est l’inconscient collectif ou votre petit inconscient à vous perso qui rend les hommes blancs responsables de tous les maux de la Terre ? Y compris toutes ces chanteuses (un bien grand mot) qui hurlent ou susurrent dans un micro ?
https://www.bvoltaire.fr/camelia-jordana-si-ma-tante-en-avait/
Tags : homme, camelia, c’est, responsable, l’obs
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