• Le néofascisme qui s'en vient !!! Vous allez en baver !!!

    L’extrême gauche, ou le néofascisme qui vient

    par Ivan Rioufol

    Chapeau l’artiste ! La gauche radicale, unie et déterminée, est une tacticienne remarquable. Une fois de plus, la droite chamailleuse fait figure d’amateur. La tentative de Jean-Luc Mélenchon visant à renverser les urnes – qui l’ont mis en troisième position le 10 mai (21,95% des suffrages), à 400.00 voix derrière Marine Le Pen – laisse voir une maîtrise de la stratégie insurrectionnelle. La formation trotskiste reçue par le tribun a fait de lui un excellent artificier. Curzio Malaparte, dans Technique du coup d’Etat (1931), avait expliqué comment l’activisme, qu’il soit communiste, fasciste ou nazi, pouvait s’emparer du pouvoir en exploitant les faiblesses de l’Etat libéral et démocratique. La France n’en est pas là ; à ceci près que le leader de la France Insoumise, après s’être refait une vertu à bon marché en appelant à battre Le Pen, se comporte ces jours-ci comme l’unique alternative. Un observateur distrait pourrait croire, à l’entendre, que son accession au poste de premier ministre irait de soi, après la victoire de sa Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) lors des législatives de juin. Ce mercredi, L’Humanité titre déjà : « Comme un air de front populaire », dans un clin d’œil au Front populaire né le 3 mai 1936. Mais si la gauche pouvait, alors, prétendre représenter l’ensemble de la France populaire et homogène, ce n’est plus le cas. Dans la Nouvelle union, seule la nouvelle France de la « diversité » à sa place. L’islamisme est le passager.

    Inutile d’épiloguer sur la foutaise du « barrage à l’extrême droite » : l’imposture, qui a désigné des gens ordinaires comme infréquentables car trop français, a permis à l’extrême gauche de pavoiser. Or comme l’a rappelé ce matin (Europe 1) Jean-Christophe Cambadélis (PS) : « On ne peut pas aller à l’extrême gauche quand le pays va à droite ». Mais le coup de force médiatique de Mélenchon a déjà marqué des points : rares sont les procureurs anti-RN qui s’alarment des méthodes d’en face. Pourtant, si le fascisme se caractérise par le refus des règles démocratiques, le mépris du peuple et le recours à la violence, bien des ingrédients sont en place autour de LFI et de ses nouveaux alliés communistes, écologistes et très probablement socialistes. Clémentine Autain (LFI) a ainsi admis, le 27 avril sur France 2, que si le suffrage populaire n’arrivait pas à imposer Mélenchon comme premier ministre « il faudra continuer à aller dans la rue ».
    C’est une militante mélenchoniste, Hager Ameur, qui a agressé, dimanche 1 er mai à Paris, un pompier qui tentait d’éteindre un feu allumé par des « antifas », bras armés de la gauche révolutionnaire
    . Taha Bouhafs, coorganisateur de la marche contre l’islamophobie de novembre 2019, pourrait être investi par LFI à Venissieux. Quand à Aymeric Carron, candidat LFI à Paris, il s’est dit favorable, en novembre 2017, à une interdiction du droit de vote aux « citoyens incultes et irresponsables ». Derrière Mélenchon, les néofachos trépignent.

     

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