• Le Paradis ...

    Le Paradis ...

    Ils avaient été avertis de ne pas former n'importe quel avis sur eux.
    Le nouveau soleil était assis sur leurs épaules.
    Des portes, le bleu ciel, de bronze, immaculé,
    Un palmier ouvert. Leurs corps étaient comme de la mousseline,
    Rayonnants de blanc et vides. Et ils ont faim.
    Ils ont marché nus comme deux oiseaux,
    Pieds frôlant à peine la pelouse épineuse, à peine piquante
    Les lames d'herbe coupantes.
    Leurs jambes se sont déplacées longtemps comme des arbres. Ils ont voulu
    Tout  voir : les grenouilles pleines de taches de rousseur rouges,
    Les tulipes et les lis, l'extension du versant de la colline peinte
    Vers Dieu, les punaises que leurs orteils montraient du doigt,
    La souris, le hibou tacheté de brun.
    La nuit est apparue comme une ampoule vacillante,
    Et ils se sont assis sous d'une branche qui sentait le sucre.
    Ils ont voulu quelque chose qu'ils ne pouvaient pas nommer.
    J. Bame


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