Apparu pour la première fois en anglais en 1607, le mot « pimp » proviendrait de l'infinitif français « pimper » qui signifie s'habiller avec élégance. De nos jours, cependant, le terme a pris un tout nouveau sens honteux (proxenete). Néanmoins, une telle ligne de travail ignoble a eu sa part de moments colorés dans l'histoire. De l'époque de Caligula au 21e siècle, les dix suivants explorent le monde souterrain obscène d'une « profession » qui a été à la fois vilipendée et vénérée (selon le parti) pendant des siècles et peut-être des siècles à venir. (Listverse)

Règlement de la Castille ...

L'une des premières réglementations - une section de codes à respecter - dans toute l'Europe était celle de la prostitution. Le souverain castillan Alfonso IX (dirigé de 1188 à 1230) était l'un des exécuteurs les plus stricts à promulguer de telles lois qui se concentraient sur ceux qui profitaient des prostituées. Les codes étaient clairs et simples : les proxénètes devaient recevoir 100 coups de fouet pour leur première infraction ; pour le second, ils devaient être bannis à vie ; s'ils restaient et étaient pris pour une troisième infraction, ils étaient envoyés à la potence. Les femmes au franc-parler qui soutenaient les proxénètes ont vu leurs vêtements détruits et ont été emmenées nues sur la place de la ville où elles ont été fouettées. Les propriétaires surpris en train de louer des chambres à des prostituées ont dû payer une belle amende et leur maison a été mise en fourrière. Quant aux tenanciers de maisons closes, on leur ordonnait non seulement de libérer les femmes dans leurs maisons closes, mais aussi de leur trouver des maris. S'ils ne faisaient pas non plus, ils devaient être pendus. Peut-être le plus romantique de tous, les maris qui prostituaient leurs propres femmes étaient exécutés. Pas de procès, pas de questions posées, juste une simple marche lugubre vers la potence.