• Le Royaume pourri de Macron ...

    La France de Macron, terreau de la pensée totalitaire

    Blog Ivan Rioufol ...

    Emmanuel Macron n’a pas envie « d’emmerder » les islamistes. On se souvient de sa déclaration du 5 janvier 2022 : «  Les non vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et on va donc continuer à le faire, jusqu’au bout (…) ». Avant eux, il avait qualifié les Gilets jaunes de « foule haineuse » et d’ « antisémites ». Quand le président veut humilier un adversaire, surtout en position de faiblesse, il sait être blessant. Mais le matamore oublie ses rodomontades face à l’islam conquérant et ombrageux. Réagissant, samedi, à la tentative d’égorgement, aux Etats-Unis, de Salman Rushdie par un fanatique du djihad, Macron a tweeté : « Depuis 33 ans, Salman Rushdie incarne la liberté et la lutte contre l’obscurantisme. La haine et la barbarie viennent de le frapper, lâchement. Son combat est le nôtre, universel. Nous sommes aujourd’hui, plus que jamais, à ses côtés. » Ce soutien si imprécis n’est pas à la hauteur du courage de l’écrivain, poursuivi depuis 1989 par une fatwa. En effet, l’ « obscurantisme » est, avec le « complotisme », l’un des mots creux qu’affectionne la macronie. L’insulte dispense d’argumenter. En l’espèce, omettre de nommer la caractéristique islamique de la vengeance revient à dissimuler la source du mal dans une idée confuse. Macron n’est pas celui qui s’opposera au totalitarisme islamique. Le tardif réveil de son ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui cherche à expulser l’imam Hassan Iquioussen en dépit du refus du tribunal administratif, ne peut faire illusion : pour un Iquioussen enfin inquiété, d’innombrables promoteurs de la charia et de son djihad sont laissés en paix par le pouvoir. Pour lui, seul le populisme du RN est le danger.

     

    Derrière la jactance « humaniste » du discours officiel, la pensée totalitaire se développe sans entrave en France. Macron n’ose nommer l’islam sectaire et meurtrier parce qu’il a intériorisé les intimidations islamistes et les plaintes des idiots utiles – l’extrême gauche en première ligne – qui voient une discrimination raciale contre les musulmans dans la critique de l’idéologue coranique qui ordonne de frapper le mécréant au cou au nom d’Allah. Après l’attaque au couteau contre Rushdie, grièvement blessé, le recteur de la grande mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, a publié ce tweet ambigu samedi (tweet supprimé par la suite) : « Les Croyants se prosterneront alors que les mécréants ne le pourront guère, leur dos restera raide et lorsque l’un d’eux souhaitera se prosterner, sa nuque partira dans le sens inverse comme faisaient les mécréants dans le monde, contrairement aux Croyants ». Dans un essai (1), Pierre-André Taguieff explore et décortique très à propos la notion d’extrémisme, qui est surtout utilisée par la gauche et le pouvoir pour mettre en garde contre la droitisation de la société. En réalité, observe Taguieff, « la catégorie d’extrême droite reste un fourre-tout d’usage polémique ». Cette diversion laisse s’épanouir des dérives sectaires et intolérantes. L’islamisme en est la plus violente. Mais l’écologisme, le néoféminisme ou le wokisme, qui se rejoignent dans leur détestation de l’Occident libéral et du mâle blanc hétéro, sont d’autres pensées totalitaires imposées par des minorités victimaires. Elles promeuvent leur gnose manichéenne et liberticide dans l’indifférence des prétendus défenseurs de la démocratie française. Stop ou encore ?

     

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