• Le Vivant encore et encore ...

    L’animal : une question de civilisation

    Par Gérard Charollois

    Façonnée par les monothéismes, la société mondialisée confine l’animal à un rang inférieur, souvent à celui des choses, des marchandises et même des souffre-douleurs, des symboles expiatoires. C’est que les mythes fondateurs du monde contemporain intimaient à l’homme de devenir « comme maître et possesseur de la nature », « effroi de toutes les bêtes dont il peut disposer ». Et les prescripteurs antiques d’enjoindre à l’homme de « croître et multiplier, jusqu’à emplir la terre » ! Bref, l’humain devait se comporter dans la biosphère, exactement à l’instar d’une cellule cancéreuse dans un organisme.

     Ces prescriptions, divinement nocives, fondèrent une civilisation dévastatrice pour la planète, infernale pour les animaux et, par ricochet, pour les hommes eux-mêmes instruits à dominer, asservir, exploiter, éliminer ce qui dérange. Nous assistons, présentement, à une rupture de civilisation générée par les progrès des connaissances en paléontologie, science de l’évolution des espèces, biologie moléculaire, éthologie, écologie qui convergent vers une vérité objective : l’unité du vivant dans la diversité des formes. Longtemps ignorée, la question animale émerge, tant dans la philosophie que dans la vie quotidienne des humains.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article32203

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