Pour beaucoup d'entre nous, la question de ce qui nous arrive après notre mort est une question spirituelle complexe concernant l'état éternel de nos âmes. Mais la question la plus immédiate et la plus tangible est : Où vont nos corps une fois que nous n’en avons plus besoin ?
La réponse était évidente : les cimetières. Pour les habitants des grandes métropoles, cette option s'épuise rapidement. Le nombre limité de tombes souterraines devient rapidement un problème international, pour lequel de nombreuses villes ont dû trouver des solutions créatives et préventives.
(listverse)

La Hollande ...

Les Pays-Bas étant connus pour leurs innovations en matière d'utilisation de l'eau et leurs pratiques de gestion des déchets respectueuses de l'environnement, il n'est pas surprenant de constater que le pays a étendu ses politiques de recyclage à ses cimetières. En raison de la médiocrité des sols et de la nappe phréatique élevée, les Pays-Bas disposaient déjà de peu d'options en matière de construction de cimetières.

En conséquence, ils ont seulement permis aux citoyens de louer des tombes pendant 20 ans. À ce stade, les proches peuvent décider de prolonger le bail ou de céder l’espace. Si aucun membre de la famille n'atteint la pierre tombale dans les six mois suivant l'envoi d'un avis, la direction du cimetière transfère la personne décédée sur un terrain communal.

Les seules exceptions à cette loi sont les cimetières juifs où la loi juive ne permet pas l'exhumation ou le déplacement de tombes. Cependant, la recherche de proches parents peut être délicate pour les «fosses communes» dans lesquelles trois personnes non apparentées au plus sont enterrées dans le même complot. En raison de cela et d'un dédain général pour avoir dérangé les morts, exhumer les tombes avec des baux expirés est plus difficile à appliquer dans la pratique.