Elle avait acheté une maison à Rio de Janeiro, elle a commencé à faire faire des travaux. Le maçon est venu lui dire que les anciens propriétaires devaient avoir beaucoup d'animaux enterrés dans le patio. Mais elle a ramassé une arcade dentaire et elle a compris qu'il s'agissait d'os humains.
En cherchant, grâce à un voisin féru d'histoire que l'ancien nom de la rue était la rue du cimetière. Sans le savoir, elle venait de retrouver le cimetière des Pretos novos, les jeunes noirs nom dont on qualifiait tous les esclaves qui arrivaient à Rio. Ils était vraiment très jeunes, ils ont retrouvé des ose d'enfants de 6 à 15 ans, plus faciles à "dresser". C'était moins un cimetière qu'un charnier car les corps étaient brûlés, les os cassés pour faire plus de place. On estime que 30.000 personnes sont enterrées ici, sur 4.000 m². Et ces charniers servaient aussi de poubelles aux gens du voisinage. Cela donne une vision qu'avait la société envers les Noirs.
Pour la première fois, Rio n'est plus que cette ville merveilleuse mais aussi le port où sont passés 2 à 5 millions d'esclaves importés au Brésil, un record mondial. On reconnait enfin leur souffrance et ce que ce pays leur doit.
http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Ressources/p-14395-lg0-Archeologie-de-l-esclavage-colonial.htm

Quai Valongo où débarquaient les esclaves ...