Les gargouilles sont parfois grotesques ou de hideuses monstruosités - la plupart du temps - qui dominent les bâtiments, des cathédrales gothiques aux immeubles d'appartements plus anciens. Les travaux de maçonnerie laborieux, leurs formes typiquement animales et leurs caractéristiques noueuses ou reptiliennes ont déclenché des liens immédiats avec les premiers jours de l'église, les jours de feu et de soufre, et l'immense effort qui a été consacré à leur construction. Mais les gargouilles sont une famille beaucoup plus diversifiée que Notre-Dame voudrait vous le faire croire.

Les «gargouilles» ont été utilisées dès l'Égypte, la Grèce et Rome antiques, comme jets d'eau décoratifs conçus pour déplacer les précipitations loin des bâtiments et de manière fantaisiste vers le sol. Ils ont été des caractéristiques communes des bâtiments pendant des siècles, souvent des représentations d'animaux, et c'est dans l'Europe médiévale qu'ils ont pris le nom (de la gargouille française ou «trombe») et ont commencé à ressembler à ceux que nous connaissons aujourd'hui, dont beaucoup sont en fait des «grotesques» - des laideurs tout aussi emblématiques, mais placées à des fins plus purement cosmétiques. Les formes étaient censées représenter le mal et semer la peur dans le cœur des laïcs, qui se tourneraient (commodément!) Vers l'église voisine pour se sanctifier. Dans les temps modernes, les gargouilles et les grotesques du monde entier ont trouvé une seconde vie ironique, rappelant aux gens sur le terrain que même les gargouilles ne doivent pas se prendre au sérieux.
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