Les momies ne viennent pas seulement d'Egypte. Parfois, elles font surface dans des endroits comme New York et apportent de nombreuses curiosités à mâcher pour les archéologues.
Ailleurs dans le monde, les cimetières révèlent des aperçus uniques des peurs des communautés ravagées ou mettent en place des idées fausses historiques de longue date. Quelques tombes récentes ont également révélé des choses jamais vues auparavant par un œil expert, et un crâne peut même aider à revendiquer un continent. (listverse)

Les enterrements au Panama ...

En 1954, l'archéologue Samuel Lothrop a rapporté des enterrements horribles au Panama. Il n'y avait que sacrifices, cannibalisme et d'autres morts violentes (550-850 après JC). Le rapport est devenu une source populaire à citer lorsque les écrivains ont ressenti le besoin de souligner à quel point les indigènes étaient autrefois sauvages.

En 2018, le Smithsonian Institute a décidé d'examiner les preuves. Lothrop leur avait laissé 77 squelettes du cimetière de Playa Venado. L'institut avait aussi ses archives. L'examen n'a trouvé aucune preuve de la violence que Lothrop pensait subie par la plupart des individus au moment de leur décès. Au contraire, la culture enterrait leurs morts avec rituel et soin.

Lothrop ne noircissait pas les choses. A son époque, le placement des os a été facilement mal interprété. Il pensait qu'une mâchoire ouverte signifiait un enterrement vivant. En réalité, c'étaient des muscles qui se détendaient après la mort. Il croyait également aux récits de conquérants espagnols du XVIe siècle qui faisaient délibérément paraître les Sud-Américains violents comme excuse pour les conquérir.

L'entraînement de Lothrop a sauvé la vérité. Ses dossiers remarquablement détaillés ont permis au Smithsonian de corriger enfin l'idée fausse bien ancrée d'un ancien Panama assoiffé de sang.