• Les résultats de la cantine du Sénat ...

    Il n’a de rabelaisien que sa grosse gueule, si tant est que ses joues flasques et son goitre rougeoyant suffisent à faire de lui une rageuse fourchette et un trucideur de pichets.

    Il est gras comme le cul de cette république de prébendes, de cooptation et d’arrangements entre amis, fondement qu’il affectionne par delà ses salaires, primes, indemnités et avantages.

    Inamovible président du Sénat, il prend des airs de tonton bienveillant, farouche gardien des Institutions, balancier de l’équilibre et de la mesure politiques, prompt à modérer ou à tancer, jamais le dernier pour un bon mot avec Duhamel ou Barbier. Il accueille, arbitre, décore, rend hommage.

    Il est à la démocratie ce que Macron est à la cinquième république, à savoir un faux-semblant, mais quelle importance quand on a le goût de ronflailler sous les dorures du palais Bourbon ?

    Si Macron glissait fatalement sur une savonnette, il prendrait la tête du pays en attendant l’élection d’un nouveau président, car c’est le deuxième personnage de l’État.

    Un État qu’il incarne parfaitement : énorme, apoplexique, inutile…

    Il coche toutes les cases, Gérard. Il larche, nous larchons. Il a tiré une seule flèche et elle s’est fichée au centre du centre : c’est tout l’art de Larcher, non ?
    J.-M. M.

     

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