
les valleuses,
là où s'assoupit l’instant des falaises d’un sommeil fragile
toujours prêt à initier des éboulements,
forment comme des entrées de mer,
ruptures où la terre s’ouvre
pour laisser passer la lumière lointaine du large,
effondrement de verdure sur les pentes
qui fracture la ligne de blancheur crayeuse de la côte,
qui la signale davantage,
qui rompt avec la monotonie de sa force vive,
une respiration dans le relief qui semble souligner sa force ;
ici les hommes ont stabilisé un rêve profond entre terre et mer
là où tout est instable
Pierre Cressant