• Leurs droits, nos droits bafoués ...

    GUATEMALA.  La famille Brito Gomez vit de la culture. Sur leurs terres, ils cultivent des haricots, du maïs et du citron. Famille indigène Guatemaltèaue. La famille Gomez Brito vit dans une région reculée des montagnes du Guatemala, près du village de Nebaj. Nebaj fait partie du triangle Ixil, une zone de trois villes qui conserve l'une des cultures autochtones les plus fortes du Guatemala. Même si le nombre d'indigènes constitue la majorité de la population du pays, ils sont toujours discriminés de plusieurs manières. La plupart d'entre eux vivent dans la pauvreté et beaucoup travaillent dans des exploitations agricoles gagnant un salaire de 2 à 3 dollars par jour. À la fin des années 1970 et dans les années 1980, la région d'Ixil était plongée dans une guerre civile, tuant et déplaçant des milliers de Mayas d'Ixil. Pendant la guerre, la famille dont nous parlons a perdu son plus jeune enfant, qui est mort de faim et de maladie en se cachant dans les montagnes environnantes. Aujourd'hui, dans les mêmes montagnes, la mère Juanita et le père Andr vivent avec leurs neuf enfants. Contrairement à beaucoup d'autres familles de cette région, ils ont réussi à garder la famille unie en travaillant dur sur leurs propres parcelles. Du début de la matinée au coucher du soleil, la routine quotidienne consiste à ramasser les fruits et les baies, à cultiver la terre - principalement constituée de maïs et de haricots - et à élever les animaux. Même si le risque de changement dans leur vie est très improbable, tous les enfants ont des rêves différents pour l’avenir. Maria, 7 ans, veut poursuivre ses études et s'instruire. Faustino, 18 ans, est impatient de trouver un moyen d'entrer aux Etats-Unis, tandis que David, 6 ans, souhaite reprendre les terres de sa famille à la retraite.

    Ces gens sont les descendants des premiers Indiens d'Amérique du sud, qui ont donné naissance à des civilisations extraordinaires et sont, chez eux, considérés comme des esclaves, des bêtes de somme.
    Chez nous, en Europe, on doit avoir encore besoin de nous pour nous soumettre en nous faisant croire à des jours meilleurs ... quelle erreur, un jour nous serons Juanita et André ... si nous ne faisons rien maintenant ... et je ne suis pas sûre qu'il ne soit pas trop tard. 

    Leurs droits, nos droits bafoués ...

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