les ouvertures de fleur sont des offrandes au rien qui nous entoure,
vertige de l'inutile en résonance avec l'invisible de l'espace muet,
tendresse absolue alors de la courbe du pétale qui se penche,
prolongeant celle de la tige à la fleur,
qui se donne en toute négligence, forme nue,
ou bien qui se maintient pour reproduire sa déclaration d'amour sans retour
dont les couleurs palissent et se rétractent les jours passants
après avoir diffusé leur tons intenses en profondeur i
incisant nos impressions de rêve
Pierre Cressant