• Nos prédateurs ...

    Le PPP, sigle des prédateurs du service public

    Un nouveau sigle commence à connaître une certaine renommée du type ANPE, PACS ou CAE ! Le PPP nous est « balancé » dans beaucoup de réunions publiques où des élus veulent nous inculquer les nouveaux modes de gestion de l’État, mais que se cache-t-il derrière ce sigle ? Ce n’est pas un nouveau gaz rare responsable de l’effet de serre, ni le nouveau parti à la mode. Non, c’est la façon distinguée de dire : désengagement de l’État au profit de grands groupes privés !

     

     Le Partenariat Public Privé est la nouvelle façon de permettre aux capitalistes de faire de l’argent avec ce qui relevait des obligations de l’État. Le plus connu de ces PPP étant la concession autoroutière, mais pour développer le principe à l’infini et permettre à leurs amis de « créer de nouveaux marchés », l’État se détruit volontairement lui-même. Le principe est le suivant : l’État ne voulant pas investir des sommes colossales dans la création ou l’entretien d’une structure immobilière, elle laisse l’investissement au privé qui, en contrepartie, jouit d’un revenu régulier, remboursant l’investissement sous forme de loyers ou de droit d’accès (des péages, par exemple). Ce principe était réservé à de grands projets de structures relevant des compétences de l’État (autoroutes, ponts, viaducs, aéroports, etc.), mais on le développe de plus en plus pour de plus petits projets relevant des collectivités locales, et ce de manière exponentielle.
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article29188

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