• Notturno ...

    Notturno ...


    En cette heure-là
    tu étais devant ma bouche
    comme une comète.
    Je saisis tes mains
    comme pour une prière.
    Là où notre haleine se rejoignit
    se trouvaient les incendies,
    qui vifs s'enflammèrent
    et sans égards me soulevèrent
    en une vague.

    Dans le désert aucun puits
    jamais encore ne me fit
    courber de soif
    comme le tendon de tes blanches épaules.
    Ton habit ajusté
    ma main a toléré
    plus qu'en hôte.
    Ingeborg Bachmann


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