• Parfois, dans le cochon, tout n'est pas bon ...

    Un travail de cochon

     

    « L’agriculture droit dans les yeux ». Tel est le slogan de la Cooperl, numéro 1 français du cochon, avec 5,6 millions d’unités transformées chaque année en pièces à choucroute, saucissons secs, rosette, mousses de foie, jambons, lardons… Un monstre coopératif, fleuron du modèle agroalimentaire breton, avec 2 700 éleveurs, 4 800 salariés et plus de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Sur son site, la Cooperl nous fait saliver en énumérant les « qualités nutritives » du cochon : « la viande de porc affiche un taux de cholestérol limité », « la viande de porc est facile à digérer », « la viande de porc, partenaire des sportifs », « la viande de porc, une source de minéraux et de fer »… Avec juste un oubli : la viande de porc est souvent farcie de salmonelles.

     

     En Europe, un tiers des élevages industriels sont ainsi contaminés par cette bactérie responsable de la moitié des intoxications alimentaires. C’est à cause de ce satané microbe que sept cadres de la Cooperl comparaîtront le 24 mars devant le Tribunal correctionnel de Saint-Brieuc. Le roi du cochon est tout bonnement soupçonné d’avoir maquillé les résultats de ses contrôles sanitaires afin de vendre 2 000 tonnes, pas moinsse, de viandes de porc contaminées à la salmonelle. Pas du rôti ou de l’escalope, mais ce fameux « minerai » dont raffole l’industrie agroalimentaire. Outre 500 tonnes de « préparation de viandes pour barbecue », l’entreprise bretonne a aussi écoulé, entre 2010 et 2012, 1 500 tonnes de « VSM ».
    http://www.altermonde-sans-frontiere.com/spip.php?article28140

    Parfois, dans le cochon, tout n'est pas bon ...


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :