• Paroles amérindiennes ...

    J'insiste toujours sur le fait que tout ce que la colonisation nous a fait était destiné à briser une relation. Les relations avec la terre, la loi, l'autorité, l'esprit, la langue, la culture, les économies, les ressources, les médicaments, les autres tribus, nos enfants et les uns envers les autres ont toutes été perturbées par les politiques et les pratiques, y compris les traités. Les terres ont été marchandisées et privatisées. La loi et l'autorité ont été usurpées ou cooptées. Les projets de missionnalisation et de « civilisation » ont effacé et remplacé les connaissances spirituelles, économiques, médicinales et autres. Des frontières imposées et des nationalismes à l'européenne nous ont séparés de nos parents éloignés et de nos partenaires commerciaux. Nos enfants ont été envoyés dans des pensionnats, des écoles de jour, des familles d'accueil, des prisons, de l'esclavage et adoptés. Les allocations (et autres « avantages ») allaient aux « chefs de famille », ce qui favorisait la structure familiale nucléaire patriarcale. Le travail salarié a perturbé la façon dont nous voyions la terre et les êtres qui y vivaient. Tout au long, chaque étape a rompu un lien avec nos histoires, notre concept de relationnalité, nos notions de temps et d'espace et nos propres concepts de soi en tant que parents responsables les uns des autres et de toute la création.

    Par conséquent, refaire ces relations, refuser d'être isolé, est le moyen le plus évident de résister, de s'entraider à travers toutes ces perturbations, et même de se refaire de manière plus saine et plus heureuse.
    Tout ce que la civilisation nous a fait.

    Tout ce que la mondialisation, l'immigration nous font ...

     

    Paroles amérindiennes ...

     


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