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Par Joie Des Mots le 22 Avril 2024 à 11:20
Un jour, il y a trente ans, cheminant par les Abruzzes,
le loup était revenu dans le Mercantour.
Certains esprits s’étaient mis en tête de le protéger.
Les bergers en avaient été furieux
car la présence du fauve les contraignait à renforcer la veille.
Il fallait à présent installer dans les alpages
des machines imitant le coup de fusil
pour protéger les herbivores des fauves rentrés chez eux.
Je serais un loup, je me dirais :
« Le progrès ? Quelle farce. »
Sylvain Tesson
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